Diogène d'Oenanda




LA PHYSIQUE

 

Fr. 1

Diogène l'Onoanden et ami d'Athènes. La quintessence de la nature.

 

Fr. 3

[Et je voulais réfuter ceux qui accusent les sciences naturelles de ne pouvoir nous être d'aucun avantage.] De cette façon, [citoyens], même si je ne m'engage pas dans les affaires publiques, je dis ces choses à travers l'inscription tout comme si je prenais des mesures, et dans un effort pour prouver que ce qui profite à notre nature, à savoir l'absence de perturbation, est identique pour tous.

Et donc, après avoir décrit la deuxième raison de l'inscription, je vais maintenant mentionner ma mission et expliquer son caractère et sa nature.

Ayant déjà atteint le coucher du soleil de ma vie (étant presque au bord du départ du monde à cause de la vieillesse), j'ai voulu, avant d'être dépassé par la mort, composer un [bel] hymne [pour célébrer] la plénitude [de plaisir] et ainsi aider maintenant ceux qui sont bien constitués. Maintenant, si seulement une personne ou deux ou trois ou quatre ou cinq ou six ou tout autre nombre plus grand que vous choisissez, monsieur, à condition qu'il ne soit pas très grand, était dans une mauvaise situation, je devrais m'adresser à eux individuellement et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour leur donner les meilleurs conseils. Mais, comme je l'ai déjà dit, la majorité des gens souffrent d'une maladie commune, comme dans une peste, avec leurs fausses notions sur les choses, et leur nombre augmente (car dans l'émulation mutuelle ils attrapent la maladie les uns des autres, comme les moutons ) de plus, [il est] juste d'aider [aussi] les générations à venir (car elles aussi nous appartiennent, bien qu'elles ne soient pas encore nées) et, par ailleurs, l'amour de l'humanité nous pousse à aider aussi les étrangers qui viennent ici. Maintenant, comme les remèdes de l'inscription atteignent un plus grand nombre de personnes, je souhaitais utiliser cette stoa pour annoncer publiquement les [médicaments] qui apportent le salut. Ces médicaments que nous avons mis [entièrement] à l'épreuve; car nous avons dissipé les craintes [qui nous saisissent] sans justification, et, comme pour les douleurs, celles qui sont sans fondement, nous les avons complètement excisées, tandis que celles qui sont naturelles, nous les avons réduites au minimum absolu, ce qui rend leur ampleur minute. Je souhaitais utiliser cette stoa pour annoncer publiquement les [médicaments] qui apportent le salut. Ces médicaments que nous avons mis [entièrement] à l'épreuve; car nous avons dissipé les craintes [qui nous saisissent] sans justification, et, comme pour les douleurs, celles qui sont sans fondement, nous les avons complètement excisées, tandis que celles qui sont naturelles, nous les avons réduites au minimum absolu, ce qui rend leur ampleur minute. Je souhaitais utiliser cette stoa pour annoncer publiquement les [médicaments] qui apportent le salut. Ces médicaments que nous avons mis [entièrement] à l'épreuve; car nous avons dissipé les craintes [qui nous saisissent] sans justification, et, comme pour les douleurs, celles qui sont sans fondement, nous les avons complètement excisées, tandis que celles qui sont naturelles, nous les avons réduites au minimum absolu, ce qui rend leur ampleur minute.

 

Fr. 2

... [observant que la plupart des gens souffrent de fausses notions sur les choses et n'écoutent pas le corps] quand il porte des [accusations] importantes et justes contre l'âme, alléguant qu'elle est indûment malmenée et maltraitée par l'âme et traînée aux choses qui ne sont pas nécessaires (en fait, les désirs du corps sont petits et faciles à obtenir - et l'âme aussi peut bien vivre en partageant sa jouissance - tandis que ceux de l'âme sont à la fois grands et difficiles à obtenir et, en plus d'être de aucun avantage pour notre nature, impliquent en fait des dangers). Donc (pour réitérer ce que je disais) en observant que ces personnes se trouvent dans cette situation difficile, j'ai pleuré leur comportement et pleuré la perte de leur vie, et j'ai considéré qu'il était de la responsabilité d'un homme bon de prêter assistance [bienveillante] à la au maximum de ses capacités, à ceux d'entre eux qui sont bien constitués. [Ceci] est la première raison [de l'inscription].

Je déclare que la peur [vaine] de [la mort et celle] des [dieux saisissent beaucoup] d'entre nous, [et que] la joie [de valeur réelle n'est pas générée par les théâtres] et [... et] les bains [et les parfums ] et des onguents, [que nous avons] laissés aux masses, [mais par les sciences naturelles ...]

 

Fr. 4

... nous ... le premier ...

... [comme le supposent] certains philosophes et surtout les socrates. Ils disent que poursuivre les sciences naturelles et se consacrer à l'étude des [phénomènes célestes] est superflu et non rentable, et ils ne daignent même pas [se préoccuper de ces questions].

 

Fr. 5

[D'autres ne] stigmatisent pas explicitement les sciences naturelles comme inutiles, ayant honte de le reconnaître, mais utilisent un autre moyen de les rejeter. Car, lorsqu'ils affirment que les choses sont incompréhensibles, que disent-ils d'autre que le fait que nous n'avons pas besoin de poursuivre les sciences naturelles? Après tout, qui choisira de chercher ce qu'il ne trouvera jamais?

Or Aristote et ceux qui ont les mêmes vues péripatéticiennes qu'Aristote disent que rien n'est scientifiquement connaissable, parce que les choses sont continuellement en mouvement et, en raison de la rapidité du flux, éludent notre appréhension. D'un autre côté, nous reconnaissons leur flux, mais pas le fait qu'il soit si rapide que la nature de chaque chose [n'est] à aucun moment appréhendable par la perception sensorielle. Et en effet [en aucun cas les tenants de] la position en discussion n'auraient pu dire (et c'est exactement ce qu'ils font [maintiennent] que [à un moment] c'est [blanc] et ce noir, tandis que [à un autre temps] ni ce [blanc ni] ce noir, [s’ils] ​​n’avaient pas eu la connaissance [précédente] de la nature du blanc et du noir.

Et les soi-disant [philosophes éphectiques], dont Lacydes [de Cyrène] ...

 

Fr. 6

[Quant aux premiers corps, aussi] appelés éléments, qui d'une part subsistent depuis le début [et] sont indestructibles, et [d'autre part] génèrent des choses, nous expliquerons ce qu'ils [sont] après avoir démoli les théories des autres.

Eh bien, Héraclite d'Éphèse a identifié le feu comme élémentaire, l'eau de Thales de Miletus, l'air de Diogène d'Apollonia et d'Anaximenes, le feu d'Empedocles of Acragas et l'air et l'eau et la terre, Anaxagoras de Clazomenae les homéomères de chaque chose, et la matière stoïcienne et Dieu. Quant à Démocrite d'Abdera, il a bien fait d'identifier les atomes comme élémentaires, mais comme sa conception d'eux était à certains égards erronée, il sera pris en compte dans l'exposé de nos théories. 

Nous allons maintenant porter des accusations contre lesdits hommes, non par contestation à leur égard, mais parce que nous souhaitons que la vérité soit préservée; et nous traiterons d'abord d'Héraclite, puisqu'il a été placé en premier sur notre liste.

Vous vous trompez, Héraclite, en disant que le feu est élémentaire, car il n'est pas non plus indestructible, puisque nous observons qu'il est détruit, et qu'il ne peut pas générer des choses ...

 

Fr. 7

........................ ce .......... n'est rien ....... nul ..... .. à agir, .... à agir sur ... l'infini .... rien ..... ne peut pas ... le dernier, parce qu'il (?) le sait.

Même Démocrite s'est trompé d'une manière indigne de lui-même quand il a dit que les atomes seuls parmi les choses existantes ont la vraie réalité, alors que tout le reste existe par convention. Car, selon votre récit, Démocrite, il nous sera même impossible de vivre, et encore moins de découvrir la vérité, car nous ne serons pas en mesure de nous protéger contre le feu ou le massacre ou [toute autre force].

 

Fr. 8

[Puisque les premiers corps ne peuvent être brisés par personne,] qu'il soit dieu ou homme, on peut conclure que ces choses sont [absolument] indestructibles, [hors de portée de] la nécessité. Car si [ils ont été détruits,] conformément à [la nécessité, dans l'inexistant, toutes choses auraient péri.]

 

Fr. 9

[Et] souvent des miroirs seront aussi mes témoins [que les ressemblances] et les apparences sont de vraies [entités.] Car ce que je dis ne sera certainement pas du tout démenti par l'image qui fournira des preuves à l'appui du serment dans les miroirs. Nous ne devrions pas nous voir en eux, et en effet [aucune réflexion] ne serait créée, [s'il n'y avait pas un flux continu qui nous soit porté par les miroirs et qui nous ramène une image]. Car cela aussi est une preuve convaincante de l'effluence, vu que chacune des pièces est portée droit devant.

Or, les images qui jaillissent des objets, en empiétant sur nos yeux, nous amènent à la fois à voir des réalités extérieures et, [en pénétrant dans notre âme, à y penser. C'est donc par empiètements] que l'âme reçoit tour à tour les choses vues par les yeux; et après les chocs des premières images, notre nature est rendue poreuse de telle sorte que, même si les objets qu'il a vus pour la première fois ne sont plus présents, des images similaires aux premières sont reçues par l'esprit, [créant des visions à la fois lorsque nous sommes éveillés et endormis.]

[Et ne soyons pas surpris] que cela se produise même lorsque nous dormons; car les images nous parviennent de la même manière à cette époque aussi. Comment? Quand nous sommes endormis, avec tous les sens comme s'ils étaient paralysés et éteints [à nouveau dans] le sommeil, l'âme, qui est [encore large] éveillée [et pourtant incapable de reconnaître] la situation et l'état des sens à ce moment-là , en recevant les images qui s'en approchent, conçoit à leur sujet une opinion non vérifiée et fausse, comme si elle appréhendait en réalité la solidité des vraies réalités; car les moyens de tester l'opinion sont endormis à ce moment-là. Ce sont les sens; car la règle et le standard [de vérité] en ce qui concerne [nos rêves] restent [ceux-ci.]

[En opposition à] votre [argument, Démocrite, nous disons maintenant ceci: la nature des rêves n'est en aucun cas envoyée par Dieu, comme vous le maintenez, ou monitoire, mais plutôt les rêves sont produits, dis-je, par] certaines [entités naturelles , avec pour résultat que l'argument fallacieux est écarté,] car, [comme je l'ai montré, les mêmes images qui provoquent la vision provoquent aussi bien les rêves que la pensée.]

 

Fr. dix

... endormi ... Les visions ne sont donc pas des illusions vides de l'esprit, comme le prétendent les stoïciens. Car en effet, si d'une part ils les appellent vides au motif que, s'ils ont un caractère corporel, c'est extrêmement subtil et n'empiète pas sur les sens, ils se sont mal exprimés, [puisqu'il fallait appeler] les corporels, malgré leur subtilité. Si au contraire ils les appellent vides au motif qu'ils n'ont pas du tout de nature corporelle - et c'est en fait cela plutôt que la première qu'ils veulent dire -, comment représenter le vide?

Que sont-ils donc? Les visions ont en fait une composition qui est subtile et échappe à notre vue, [mais qui n'est pas vide.] Pour l'esprit, étant supérieur en subtilité, .... fournit ... le point de départ et ... les choses .. .et bouge ... en imaginant que nous serons frappés avec une épée ou tomberons d'un précipice, nous surgissons à cause de notre peur, même lorsque nous sommes en compagnie. À ces exemples [j'ajoute celui-ci: puisque dans nos rêves,] comme aussi quand nous sommes éveillés, nous accomplissons des actes sexuels, il est inutile de prétendre que le plaisir que nous en tirons est irréel parce que nous dormons. Il ne faut donc pas appeler ces visions vides, car elles possèdent en fait un si grand pouvoir.

D'un autre côté, cependant, s'ils ne sont pas vides, cela ne signifie pas qu'ils sont sensibles et rationnels et discutent vraiment avec nous, comme le suppose Démocrite; car les films si subtils et qui n'ont pas la profondeur d'une solide constitution ne peuvent posséder ces facultés.

Ainsi , ces théoriciens, les stoïciens et Démocrite, se sont égarés dans des directions opposées: les stoïciens privez visions d'un pouvoir qu'ils n'ont, tout Démocrite leur confère un pouvoir qu'ils ne pas avoir. En fait, la nature des [rêves] ...

 

Fr. 12

[Les grottes qu'ils fréquentaient avec le temps, alors qu'ils cherchaient refuge contre] les tempêtes hivernales, leur ont donné la conception de maisons, tandis que les enveloppes qu'ils ont faites pour leur corps, en les protégeant soit avec du feuillage, soit avec des plantes ou même (car ils tuaient déjà des animaux) avec des peaux, leur a donné la notion de vêtements - pas encore tressés, mais peut-être fabriqués par feutrage ou par un procédé similaire. Puis, l'avancée du temps a inspiré à eux ou à leurs descendants l'idée du métier à tisser.

Donc, aucun art, [pas plus que] ceux-ci, ne devrait être expliqué par l'introduction d'Athéna ou de toute autre divinité; car tous étaient la progéniture des besoins et des expériences en conjonction avec le temps.

Et en ce qui concerne les sons vocaux - je veux dire les mots et les phrases, dont les êtres humains nés sur terre ont produit les premiers énoncés -, ne présentons pas Hermès comme enseignant, comme certains le prétendent (car c'est un grivement palpable), ni reconnaissons les philosophes qui disent que c'est par invention délibérée et enseignement que des noms ont été attribués aux choses afin que les êtres humains puissent avoir [des désignations distinctives] pour faciliter leur communication les uns avec les autres. Il est absurde, en fait plus absurde que toute absurdité, ainsi que tout à fait impossible, qu’un seul individu ait assemblé de si vastes multitudes (à cette époque, il n’y avait pas encore de rois et, en l’absence de sons vocaux, aucun l'écriture, et en ce qui concerne ces multitudes [il aurait été tout à fait impossible, sauf par le biais] d'un décret,

 

Fr. 13

[Les corps célestes, lorsque les tourbillons d'air] provoquent [un mouvement si fort], sont tous [violemment] ballottés, mais certains se rencontrent, d'autres non; et certains poursuivent une trajectoire droite jusqu'à un certain point, d'autres, comme le soleil et la lune, obliques, tandis que d'autres tournent au même endroit, comme l'ours; de plus, certains se déplacent sur une orbite haute, d'autres cependant sur une orbite basse. Oui, et c'est un fait que la plupart des gens ignorent: ils supposent en tout cas que le soleil est aussi bas qu'il y paraît, alors qu'il n'est pas aussi bas; car s'il en était ainsi, la terre et tout ce qui s'y trouve seraient nécessairement en flammes. C'est donc son image que nous voyons bas, pas le soleil lui-même. Cependant, c'est pour faire une digression. 

Discutons maintenant des augmentations et des paramètres et des questions connexes après avoir fait ce point préliminaire: si l'on étudie des choses qui ne sont pas directement perceptibles, et si l'on voit que plusieurs explications sont possibles, il est téméraire de faire une déclaration dogmatique concernant une seule; une telle procédure est caractéristique d'un voyant plutôt que d'un sage. Il est cependant juste de dire que, si toutes les explications sont possibles, celle-ci est plus plausible que cela. 

Il est donc possible que le soleil [soit] un disque ressemblant au charbon de bois chauffé au rouge [et] d'une texture extrêmement fine, [soulevé par les] vents et [fonctionnant comme] une source, en ce que du feu [s'échappe] de lui, tandis que d'autres incendies [y affluent] des [environs], en raison de leur [mélange] multiforme, en agrégations de petites [parties]. Il suffit donc [de lui-même naturellement] au monde ... 

 

Fr. 14

La grêle, non déraisonnablement, est produite par une conglomération fine et lâche, qui est due à [l'énergie auto-mobile] de ce qui l'entoure et [est formée] soit par un vent [qui est froid mais haut dans l'air ou par pellicule neige.]

 

Fr. 15

... tous les hommes espéraient ............... à perte. Car s'ils éprouvent des visions distinctes et sont incapables de découvrir comment celles-ci sont produites, je pense, ils sont impliqués dans l'appréhension; et parfois [ils sont] même convaincus [qu'il y a un] créateur ...

 

Fr. 16

..... et [ils dénoncent avec véhémence] les [personnes les plus pieuses] comme [athées]. Et en fait, il deviendra évident que ce n'est pas nous [qui nions] les [dieux, mais les autres.]

Ainsi [Diagoras de Melos, avec certains autres qui ont suivi de près sa] théorie, a catégoriquement affirmé que les dieux n'existent pas et a [vigoureusement] attaqué [tous ceux qui pensaient le contraire.]

Protagoras d'Abdera a en effet avancé le même point de vue que Diagoras, mais l'a exprimé différemment pour éviter son audace excessive. Car il a dit qu'il ne savait pas si les dieux existent, ce qui revient à dire qu'il savait qu'ils n'existent pas. S'il avait en effet équilibré la première déclaration avec «Cependant, je ne sais pas si elles n'existent pas», [peut-être] il [aurait] presque [une circonlocution] pour [éviter l'apparence de nier] complètement les dieux. [Mais il a dit] «Je ne sais pas qu'ils existent» [et non] «Je ne sais pas qu'ils n'existent pas», faisant [exactement] la même chose [que Diagoras, qui n'a cessé infatigablement] de dire que [ il ne] savait [pas] qu'ils existaient. [Par conséquent,] comme je l'ai dit, [soit Protagoras dans ce cas] a en fait avancé [le même point de vue que Diagoras ou ...]

 

Fr. 17

..................................... [dans un char,] faisant monter Triptolème et lui fournissant avec les plus misérables [travaux] ............................................ ......... Car en effet, tout en honorant le suprême Zeus et Déméter comme des divinités, [nous considérons les êtres humains] non pas comme [leurs] esclaves, [mais comme leurs amis.]

 

Fr. 18

................ que l'on ne peut pas supposer, ayant partagé en jugeant ce qui fait encore l'objet du litige, ...

................ [Ne pensons pas que les dieux sont capables d'examiner les gens qui sont injustes] et bas et [nobles] et justes. [Sinon,] les plus grandes perturbations [seront créées dans nos âmes.]

 

Fr. 19

[Laissez-nous donc contredire Homère, qui] parle [de toutes sortes de bêtises] à leur sujet, [les représentant parfois comme des adultères, parfois comme] boiteux, [parfois comme des voleurs, ou même comme étant frappé par des mortels avec une lance,] ainsi comme incitant les artisans à produire des représentations inappropriées. Certaines statues de dieux tirent des flèches et sont produites tenant] un arc, [représenté] comme Héraclès dans Homère; d'autres sont assistés par un garde du corps de bêtes sauvages; d'autres sont en colère contre les prospères, comme Némésis selon l'opinion populaire; tandis que nous devons rendre les statues des dieux géniales et souriantes, afin que nous puissions leur sourire plutôt que de les avoir peur.

Eh bien, vous, les gens, respectons les dieux [à juste titre] à la fois lors des fêtes et en [occasions non déclarées, à la fois] publiquement [et en privé], et observons les coutumes [de nos pères par rapport à eux et ne laissons pas les des êtres impérissables soient faussement accusés du tout] par nous [dans notre vaine crainte qu’ils soient responsables de tous les malheurs], en nous infligeant [des souffrances] et des [obligations contraignantes]. [Et invitons-les aussi] [par leur nom] ...

 

Fr. 20

[Il est donc évident que les malfaiteurs, étant donné qu'ils ne craignent pas les sanctions imposées par les lois, n'ont pas] peur des [dieux.] Cela [doit être] reconnu. Car s'ils avaient [peur, ils] ne [feraient pas de mal]. Quant à [tous] les autres, [c'est mon avis] que les [sages] ne sont pas [(le raisonnement indique) justes] à cause des dieux, mais à cause de [penser] correctement et des [opinions] qu'ils détiennent [ concernant] certaines choses [et surtout] les douleurs et la mort (car en effet invariablement et sans exception les êtres humains font du mal soit à cause de la peur ou à cause des plaisirs), et que les gens ordinaires, d'autre part, sont justes, dans la mesure où ils sont justes, à cause des lois et des sanctions, imposées par les lois, qui pèsent sur eux. Mais même si certains d'entre eux sont consciencieux à cause des lois, ils sont peu nombreux: on ne trouve que deux ou trois individus parmi de grands segments de multitudes, et même ceux-ci ne sont pas déterminés à agir avec droiture; car ils ne sont pas fermement convaincus de la providence. Une indication claire de l'incapacité totale des dieux à empêcher les actes répréhensibles est fournie par les nations des Juifs et des Égyptiens qui, en plus d'être les plus superstitieux de tous les peuples, sont les plus vils de tous les peuples.

À cause de quel genre de dieux, alors, les êtres humains seront-ils justes? Car ils ne sont pas justes à cause des vrais ou à cause des juges de Platon et de Socrate dans l'Hadès. Il nous reste cette conclusion; sinon, pourquoi ceux qui ne respectent pas les lois ne méprisent-ils pas beaucoup plus les fables?

Donc, en ce qui concerne la droiture, notre doctrine ne fait pas [ne fait pas] le contraire [la doctrine aide], alors que, en ce qui concerne l'autre condition, non seulement la doctrine contraire n'aide pas, mais au contraire elle fait aussi du mal, alors que notre doctrine non seulement ne nuit pas, mais aide également. Car l'un supprime les perturbations, tandis que l'autre les ajoute, comme cela vous a déjà été expliqué auparavant.

Que non seulement [notre doctrine] est utile, [mais aussi que la doctrine opposée est nuisible, est clairement montrée par] les [stoïciens qui s'égarent. Car ils disent en opposition à nous] que le dieu est à la fois créateur du monde et prend soin de lui de manière providentielle, pourvoyant à toutes choses, y compris aux êtres humains. Eh bien, en premier lieu, nous arrivons à cette question: est-ce que je peux demander, pour lui-même, que le dieu a créé le monde [ou pour le bien des êtres humains? Car il est évident que c'est dans une volonté de bénéficier à lui-même ou aux êtres humains qu'il s'est lancé dans cette entreprise. Car comment aurait-il pu en être autrement, si rien n'est produit sans cause et que ces choses sont produites par un dieu? Examinons ensuite ce point de vue et ce que signifient les stoïciens. C'était, disent-ils, le souhait d'avoir une ville et des concitoyens, comme si [il était un exilé d'une ville, que] le dieu [a créé le monde et les êtres humains. Cependant, cette supposition, une concoction de paroles vides, est évidemment une fable, composée pour attirer l'attention d'un public, pas un argument de philosophe naturel recherchant la vérité et inférant des probabilités des choses qui ne sont pas palpables au sens. Pourtant, même si, croyant qu'il faisait du bien [à lui-même, le dieu] vraiment [a fait le monde et les êtres humains], .................

Car Dieu [est, dis-je], un être vivant, indestructible [et] béni [d'âge en] âge, ayant [l'autosuffisance] complète. De plus, quel [dieu, s'il] avait existé pendant un [temps] infini et avait joui de la tranquillité [pendant des milliers d'années, aurait eu] cette idée qu'il avait besoin d'une ville et de concitoyens? Ajoutez à cette absurdité que lui, étant un dieu, devrait chercher à avoir des êtres comme concitoyens.

Et il y a aussi cet autre point: s'il avait créé le monde comme une habitation et une ville pour lui-même, je cherche à savoir où il vivait avant la création du monde; Je ne trouve pas de réponse, en tout cas pas conforme à la doctrine de ces gens quand ils déclarent que ce monde est unique. Donc, pendant ce temps infini, apparemment, le dieu de ces gens était sans ville et sans abri et, comme un malheureux - je ne dis pas «dieu» -, n'ayant ni ville ni concitoyens, il était sans ressources et errait au hasard. Si donc la nature divine est réputée avoir créé des choses pour elle-même, tout cela est absurde; et si pour le bien des hommes, il y a encore d'autres conséquences plus absurdes.

Qu'il divise la discussion en deux: le monde et les hommes eux-mêmes. Et d'abord parlons du monde. 

[Si en effet] tout est bien arrangé pour les hommes et rien ne leur est antagoniste, notre situation est comme celle des créatures faites par un dieu. Mais qu'il en soit convenu d'abord ...

 

Fr. 21

[La mer] a sa part [excessivement grande] [de cette terre], faisant une péninsule du monde habité; il est lui-même aussi plein d'autres maux et, pour couronner le tout, a de l'eau qui n'est même pas potable, mais saumâtre et amère, comme si elle avait été faite exprès de cette façon par le dieu pour empêcher les hommes de boire.

De plus, la soi-disant mer Morte, qui est vraiment et vraiment morte (car jamais naviguée), prive même les habitants d'une partie des terres qu'ils occupent; car il les éloigne à une distance très considérable avec ses attaques impétueuses et inonde à nouveau leur terre en se retirant, comme s'ils étaient sur ses gardes de peur qu'ils ne fassent n'importe quoi de la terre avec une charrue. 

Telles sont donc les choses du monde. Mais les choses des hommes eux-mêmes - voyons maintenant si elles sont bien arrangées par la providence divine. Commençons comme ceci: bien en effet, mes amis, [est-ce] l'homme de la créature - une créature qui est [rationnelle, dotée de la prescience] de l'avenir, et [capable de] mener une bienheureuse [vie - s'il] possède la vertu pour son propre bien et pour de bonnes dispositions. Mais] cette créature [ne possède ni sagesse ni vertu, selon] les [stoïciens qui partagent ce point de vue;] car [la grande folie de tous les hommes les empêche.] Et ... pas ...

 

Fr. 22

... nous prosterner [devant vos images. En faisant des hommes des tyrans, vous permettez des [outrages]. Faisons également référence aux soldats qui ont infligé de nombreuses difficultés au monde entier. Et] rappelons-nous certaines tribus et ..... dans notre ...

Qui donc, [père Zeus], ​​s'il entend [parler de dieux qui permettent] à de si grands maux d'affliger [l'humanité ...?]

 

Fr. 23

[Assez de ce sujet, puisqu'il n'est] pas nécessaire [de dire quoi que ce soit] en référence à (?) Le piège posé par des significations qui [restent] cachées (?), À moins que [vous] pensez que nous n'apprécions pas quels grands malheurs certaines personnes ont vécu à cause de cette ambiguïté et de l'omniprésence complexe des oracles, ou que c'est le bon moment pour nous de donner une explication approfondie du type de catastrophe dont les Spartiates ont souffert [après avoir consulté l'oracle de Delphes concernant l'Arcadie.]

 

Fr. 24

Dans ce cas, un philosophe naturel [a utilisé les arguments] d'un dialecticien, essayant l'art de la divination concernant les rêves [et] tout à fait [leur faisant confiance]. Pour ................... [Antiphon, dit-il, a prédit, lorsqu'il a été consulté par un coureur,] qui était sur le point de concourir pour un prix à Olympie, que il serait battu. Pour le coureur, dit-il, a déclaré, lors de la consultation d'Antiphon, qu'il pensait qu'un aigle donnait la chasse dans ses rêves. Et Antiphon aussitôt [lui a dit de se rappeler qu'un aigle conduit toujours d'autres oiseaux devant lui et qu'il est lui-même le dernier. Cependant, il dit qu'un autre interprète a déclaré, lors de sa consultation,] que le dieu n'a pas du tout dit au coureur «tu vas être battu» et que l'aigle n'est pas une cause d'anxiété. Si, grâce à Antiphon, il (le coureur) ne l'avait pas montré (l'interprète),

 

Fr. 25

[Pour l'homme heureux, l'homme malheureux semble toujours plus turbulent que lui, car il est plein de troubles et de confusion.]

 

Fr. 26

..................................... Car en effet ...

 

Fr. 27

(Pas de texte traduisible)

 

ÉTHIQUE

Fr. 28

Diogène de la quintessence d'Oinoanda [sur] les émotions et les [actions.]

 

Fr. 29

[Nombreux sont ceux qui] poursuivent la philosophie au nom de [la richesse et la renommée], dans le but de se les procurer auprès de particuliers ou de rois, par qui la philosophie est considérée comme une grande et précieuse possession.

Eh bien, ce n'est pas pour atteindre l'un des objectifs susmentionnés que nous nous sommes lancés dans la même entreprise, mais pour que nous puissions jouir du bonheur en atteignant le but recherché par la nature.

L'identité de cet objectif et comment ni la richesse ne peut le fournir, ni la renommée politique, ni la charge royale, ni une vie de luxe et de banquets somptueux, ni les plaisirs des amours de choix, ni rien d'autre, alors que la philosophie [seule peut le garantir] , nous [expliquerons maintenant après avoir posé toute la question devant vous. Car nous avons fait inscrire cet écrit en public] non [pour nous-mêmes], mais [pour vous, citoyens, afin que nous puissions le rendre accessible à tous sous une forme facilement accessible sans instruction orale.] Et ... vous. ..

 

Fr. 29 marge inférieure (Epic. Sent. 1)

[L'être béni et impérissable] n'éprouve pas de problèmes ni ne les cause à autrui, [afin qu'il ne soit affecté ni par la colère ni par la faveur; car c'est aux faibles qu'appartiennent de telles émotions.]

 

Fr. 30 

... le temps ... et nous avons inventé cela afin que, même en étant [assis à la maison], [nous pourrions être en mesure d'exposer] les biens de la philosophie, non pas à tous les gens ici [en effet], mais à ceux d'entre eux qui sont civils; et non des moindres, nous l'avons fait pour ceux qui sont appelés «étrangers», bien qu'ils ne le soient pas vraiment. Car, tandis que les différents segments de la terre donnent à différentes personnes un pays différent, la boussole entière de ce monde donne à tous les peuples un seul pays, la terre entière et une seule maison, le monde.

Je ne fais pression sur aucun d'entre vous pour qu'il témoigne irréfléchi et sans réfléchir en faveur de ceux qui disent «[ceci] est vrai» car [je n'ai] pas [établi la loi sur] quoi que ce soit, [même pas sur] les questions concernant les dieux, [à moins que] conjointement avec [raisonnement.]

[Une seule chose] seulement je vous demande, [comme je l'ai fait aussi tout à l'heure]: ne soyez pas, même si [vous devriez être] quelque peu indifférents et apathiques, [comme] des passants [dans votre approche] des écrits, [consultant] chacun [d'entre eux] de façon inégale et [omettant de tout lire] ..

 

Fr. 30 marge inférieure (Epic. Sent. 2)

[La mort] n'est rien pour nous; car ce qui a été dissous est sans sensation, [et ce qui est sans sensation n'est rien pour nous.]

 

Fr. 31

[Commençons donc immédiatement par discuter des plaisirs, et] en outre [en examinant attentivement les arguments en détail] ...

 

Fr. 32

... [ce dernier] étant aussi malveillant que le premier.

Je parlerai bientôt de la folie, des vertus et du plaisir maintenant.

Si, messieurs, le point en litige entre ces personnes et nous impliquait une enquête sur «quels sont les moyens du bonheur?» et ils voulaient dire «les vertus» (ce qui serait effectivement vrai), il ne serait pas nécessaire de faire autre chose que d'être d'accord avec eux à ce sujet, sans plus tarder. Mais puisque, comme je l'ai dit, la question n'est pas «quel est le moyen du bonheur?» mais «qu'est-ce que le bonheur et quel est le but ultime de notre nature?», dis-je à la fois maintenant et toujours, criant haut et fort à tous les Grecs et non-Grecs, que le plaisir est la fin du meilleur mode de vie, alors que les vertus , qui sont malencontreusement malmenés par ces personnes (transférées de la place des moyens à celle de la fin), ne sont nullement une fin, mais des moyens jusqu'à la fin.

Disons donc maintenant que cela est vrai, ce qui en fait notre point de départ.

Supposons donc que quelqu'un demande à quelqu'un, bien qu'il s'agisse d'une question naïve, «à qui profitent ces vertus?», La réponse sera évidemment «homme». Les vertus ne prévoient certainement pas pour ces oiseaux qui volent devant eux, leur permettant de bien voler, ni pour chacun des autres animaux: ils ne désertent pas la nature avec laquelle ils vivent et par laquelle ils ont été engendrés; c'est plutôt pour cette nature que les vertus font tout et existent.

Chaque (vertu?) Donc ............... moyen de (?) ... tout comme si une mère pour quelque raison que ce soit voit que la nature possédante y a été invoquée, étant alors nécessaire pour permettre au tribunal de demander ce que chacun (vertu?) fait et pour qui ................................ .... [Nous devons montrer] à la fois lesquels des désirs sont naturels et lesquels ne le sont pas; et en général, tout ce qui [est inclus] dans [l'ancienne catégorie est facilement atteint] .....

 

Fr. 32 marge inférieure (Epic. Sent. 6, 8)

[Dans le but de gagner la sécurité des hommes, le gouvernement et la royauté sont un bien naturel, tant que] cette fin peut être obtenue [d'eux].

Aucun plaisir n'est intrinsèquement mauvais; mais les] moyens de réaliser certains plaisirs [impliquent des perturbations] qui sont loin, [l'emportent sur les plaisirs.]

 

Fr.33

... ces vertus ... le plaisir ... et [des vertus] ... ressentent [beaucoup] de douleur ... le mal [est] ... [de] toutes les vertus ... à part la tension ... plaisir, mais ces chicaneurs admettent ... souvent ne trouvaient pas ..., [et Zeno] lui-même [propose] l'avis ..........., tout comme s'il voulait dire vertu quand il a dit «plaisir », Et que les hommes courent vers eux. Et encore une fois ailleurs ayant oublié cette faim ([car ils n'ont pas] [ne disent pas que] ........) ... de ceci ... pour que ... ça ... en aucun cas ... . est capable, comme ces gens le déposent, comme un appât, pour tous les êtres humains, de les attirer, comme des oiseaux ou des poissons, bouche bée aux noms des vertus, et parfois ........ lui-même ... [illusions (?). Et vous n'avez [pas] honte, [vous] misérables, [de vous contredire et] de vous contredire les uns les autres: [car en effet, employant l’esprit puéril], [vous rejetez] le plaisir,

Eh bien maintenant, je veux aussi détourner l'erreur qui, avec le sentiment de l'amour-propre, vous tient sous son emprise - une erreur qui, plus que toute autre, gonfle davantage votre doctrine comme ignorante. L'erreur est la suivante: [toutes] les causes des choses ne précèdent pas leurs effets, même si la majorité le fait, mais certaines d'entre elles précèdent leurs effets, d'autres [coïncident avec] elles, et d'autres les suivent.

Les exemples de causes qui précèdent sont la cautérisation et la chirurgie qui sauvent des vies: dans ces cas, une douleur extrême doit être supportée, et c'est après cela que le plaisir suit rapidement.

Des exemples de causes coïncidentes sont la nourriture [solide] et liquide et, en plus de cela, [les actes sexuels:] nous ne mangeons pas [de nourriture] et ne ressentons pas de plaisir par la suite, nous ne buvons pas de vin et ne ressentons pas de plaisir par la suite, ni n'émettons de sperme et éprouver du plaisir après; l'action nous apporte plutôt ces plaisirs immédiatement, sans attendre l'avenir.

[Quant aux causes qui suivent, un exemple s'attend] à gagner des éloges après la mort: bien que les hommes éprouvent du plaisir maintenant parce qu'il y aura un souvenir favorable d'eux après leur départ, néanmoins la cause du plaisir se produit plus tard.

Maintenant vous, étant incapable de marquer ces distinctions, et ignorant que les vertus ont une place parmi les causes qui coïncident avec leurs effets (car elles sont portées avec [le plaisir), vous égarez complètement.]

 

Fr. 33 marge inférieure (Epic. Sent. 10)

[Si les choses productives de plaisirs pour les débauchés dissipaient les craintes des esprits à propos des phénomènes célestes et de la mort et des douleurs, et enseignaient en outre la limite des désirs] et des douleurs, nous ne devrions avoir aucune raison de [censurer ces personnes], car elles serait assis [avec des plaisirs de tous les côtés] et [ne subirait] pas de souffrance mentale ou physique - [la douleur qui est le mal.]

 

Fr. 34

... raisonnement ... [du bonheur] ................... [c'est ... l'espoir, après sélection de ceux-ci], et la guérison des émotions errantes. Alors, là où, dis-je, le danger est grand, le fruit aussi. Ici, nous devons écarter ces arguments fallacieux au motif qu'ils sont insidieux et insultants et artificiels, au moyen d'une ambiguïté terminologique, pour [conduire] des êtres humains misérables [égarés] .............. ......... [n'allons] pas [éviter toutes les douleurs présentes, et ne choisissons pas tous les plaisirs, comme le font toujours beaucoup. Chaque personne doit utiliser le raisonnement,] car elle [ne réussira pas toujours immédiatement: tout comme] l'effort (?) [Implique] souvent [un gain au début et] certains [d'autres au fil du temps], il en va de même pour [éprouver du plaisir;

Et donc les .......... [sont] ....... Si .................. [prudence.]

Voyons maintenant [comment] la vie doit être rendue agréable pour nous à la fois dans les états et dans les actions.

Discutons d'abord des états, en gardant un œil sur le fait que, lorsque les émotions qui dérangent l'âme disparaissent, celles qui produisent du plaisir y entrent pour prendre leur place.

Eh bien, quelles sont les émotions dérangeantes? [Ce sont] des peurs - des dieux, de la mort et des [douleurs] - et, en plus de [ces] désirs, qui [dépassent] les limites fixées par la nature. Ce sont les racines de tous les maux, et, [à moins que] nous ne les coupions, [une multitude] de maux se développeront [sur] nous.

[Eh bien, examinons] notre peur des dieux ...

 

Fr. 34 marge inférieure (Epic. Sent. 3)

[La limite quantitative du plaisir est la] suppression de toute douleur. [Quiconque éprouve du plaisir, tant qu'il continue, ne peut jamais être troublé] par la douleur du corps ou de l'esprit ou [des deux ensemble].

 

Fr. 35

En fait, cette peur est parfois claire, parfois pas claire - claire quand nous évitons quelque chose manifestement nocif comme le feu par peur que nous rencontrons la mort par elle, pas clair quand, alors que l'esprit est occupé par autre chose, il (peur ) s'est insinué dans notre nature et [se cache] ...

 

Fr. 35 marge inférieure (Epic. Sent. 3)

Il n'y aurait [aucun] avantage [à assurer une protection contre nos semblables pendant si longtemps les phénomènes au-dessus et au-dessous de la terre et, en général, tout ce qui se passe dans l'univers sans limites était un sujet de suspicion].

 

Fr. 36 ... [productrice de plaisirs] ...........

... [est] ....... ......... de [mythe] ..... Et ..... plus des [dieux] .... la plupart .. ...

 

Fr. 37

L'âme fournit à la nature la cause [ultime] [à la fois de la vie et de] la mort. Il est vrai que le nombre de ses atomes constitutifs, tant ses parties rationnelles qu'irrationnelles étant prises en compte, n'est pas égal à celui du corps; pourtant, il ceinture l'homme tout entier et, tout en étant lui-même confiné, le lie à son tour, tout comme la moindre quantité de jus acide lie une énorme quantité de lait.

Et cela aussi est un signe, parmi beaucoup d'autres, de la primauté de cette cause: souvent, même si le corps a été assailli par une longue maladie et est devenu si atténué et émacié que la peau flétrie est presque adhérente aux os et la constitution des parties internes semble être vide et exsangue, néanmoins, pourvu que l'âme reste, elle ne permet pas à la créature de mourir. Et ce n'est pas le seul signe de sa suprématie, mais il est également vrai que les amputations de mains et souvent de bras ou de jambes entières par le feu et le fer ne peuvent pas détacher la vie. Si puissante est la domination que notre âme-partie exerce sur elle. Au contraire, il arrive que, bien que le corps soit intact et n'ait subi aucune diminution de son volume [la faculté de sensation l'abandonne; car cela ne sert à rien si l'âme ne reste plus et que son union avec] le corps [est dissoute. Mais, tant que nous voyons la même partie encore en tant que tuteur, l'homme] vit. Ainsi, comme je l'ai dit, la cause ultime [de la vie] est l'âme [unie à] ou [séparée du corps].

 

Fr. 37 marge inférieure (Epic. Sent. 5)

[Il est impossible de vivre agréablement sans vivre prudemment] et honorablement et justement, et il est impossible de vivre prudemment et honorablement et justement [sans vivre agréablement. Si un homme n'a pas ces qualités, il lui est impossible de vivre agréablement].

 

Fr. 38

[L'âme ne peut pas survivre à la séparation du corps], car il est [nécessaire] de comprendre qu'elle fait également partie. En soi [l'âme] ne peut jamais exister non plus (même si [Platon et les] stoïciens parlent beaucoup de bêtises [sur le sujet]) ou [l'expérience du mouvement], tout comme [le corps] ne [possède pas de sensation lorsque le l'âme en est libérée.]

 

Fr. 39

... en perpétuel mouvement ... Si ...., pourquoi alors ............ nous disons ..... même pour être .... ce .... de ( ?) le ........ après le corps, .... il ............... est joint au corps, si ... puissant .... quand .......................... Comment alors, Platon, l'impérissabilité [se réalisera-t-elle] pour vous? Ou comment cela [peut-il être appelé en langage commun] (?) Impérissable ....................?

Les stoïciens (voulant dire des choses plus singulières que d'autres à ce sujet) nient que les âmes soient absolument impérissables, mais disent ensuite que celles des fous sont détruites immédiatement après la séparation du corps, tandis que celles des hommes vertueux survivent, même si elles aussi sont détruits un jour. Eh bien, observez l'invraisemblance flagrante de leur point de vue: ils font leur affirmation comme si les sages et les imprudents, même s'ils diffèrent dans leurs capacités intellectuelles, n'ont pas la même mortalité. En fait, je m'émerveille davantage [de leur retenue] - comment se fait-il qu'une fois que [l'âme] doit avoir le pouvoir d'exister séparément du [corps], même si nous disons pour [le plus bref moment], et. .. 

 

Fr. 39 marge inférieure (Epic. Sent. 29 = Sent. Vat . 20)

[Parmi les désirs, certains sont naturels et nécessaires; d'autres] naturels, mais [non nécessaires]; et d'autres ni naturels ni [nécessaires, mais les produits d'une fantaisie oiseuse.]

 

Fr. 40

[Et ne disons pas que l'âme a transmigré et n'a pas péri, comme les Orphiques], et [pas] seulement Pythagore, follement [supposons].

 

Fr. 40 marge inférieure (Epic. Sent. 25)

[Si vous ne référez pas toujours à chacune de vos actions à la fin naturelle, mais au lieu de cela, lorsque vous faites un choix ou un évitement, détournez-vous pour adopter un autre critère, vos actions ne seront pas conformes à vos principes].

 

Fr. 41

........ nous ... les .... [pas] comme les adhérents d'Empédocle et de Pythagore [disons]. Pour avoir [mémoire (?)] ........

 

Fr. 42

[Empédocle à cet égard a emprunté sa philosophie à Pythagore. .................. s'égarant (?) dit-il] que les âmes transmigrent de corps en corps après la destruction du premier, et que cela se produit à l'infini, comme si quelqu'un ne va pas lui dire: «Empédocle, si les âmes sont capables de survivre indépendamment et que vous n'avez pas besoin (?) de les entraîner dans la nature d'une créature vivante et de les transférer pour cette raison, comment se passe la transmigration d'utilité pour vous? Car dans [le] temps intermédiaire, pendant [pendant lequel] leur transmigration [a lieu, interrompant] la nature d'une créature vivante, ils seront plongés dans une confusion totale (?). Si d'un autre côté ils ne sont [en aucun cas] capables de survivre [sans] un corps, pourquoi [exactement] vous donnez-vous - ou plutôt eux - ce problème, les traîner et les faire migrer d'une [créature à] une autre? Et ceux-ci ................................................ .................................................. ..... [Il serait préférable] de rendre les âmes indépendantes et absolument indestructibles et de ne pas les amener à entreprendre un long voyage détourné, afin que votre théorie, bien que toujours fallacieuse, finisse par inspirer plus de respect. Sinon, nous vous croirons, Empédocle, en ce qui concerne [ces] transmigrations. » bien que toujours fallacieux, il exigerait plus de respect. Sinon, nous vous croirons, Empédocle, en ce qui concerne [ces] transmigrations. » bien que toujours fallacieux, il exigerait plus de respect. Sinon, nous vous croirons, Empédocle, en ce qui concerne [ces] transmigrations. »

 

Fr. 42 marge inférieure (maxime inconnue)

[La douleur,] lorsqu'elle est légère, [ne détruit pas le plaisir,] tandis que [la douleur n'est pas longue.]

 

NF 129 = 185

... [qu'est-ce qui est naturel (?) ... et ... pour les autres ... je ne sais pas pourquoi ...................... .................................................. ..............

[En effet, lorsque] nous [sommes morts, nous ne connaîtrons certainement pas des gémissements continus et des gémissements ou] des rivières [de l'enfer et d'autres misères semblables, comme] les mythes [disent que nous le ferons. La mort n'est donc rien pour nous, [une fois que la sensation est absente], comme je l'ai déjà dit [avant] et [de nouveau tout de suite] continuera [aussi de maintenir. Pour] parmi nous (épicurisme) mortalité ...

 

Fr. 43

[Les visions ne sont pas des illusions vides de l'esprit], comme les stoïciens l'imaginent, s'égarant complètement. En fait, ils ont aussi [la nature] d'images corporelles [et] d'impressions semblables dans la forme à tous ces objets visibles que leur flux [nous permet d'appréhender], comme je l'ai démontré aussi [dans] l'écriture avant celle-ci, quand j'étais élucider les théories sur [les rêves.] 

Or, ces images n'ont en aucune façon [aucune] sensation, comme le suppose Démocrite, vu qu'elles sont construites] d'atomes [fins] et ne sont perceptibles que [par l'esprit. S'ils ont la forme de choses qui sont agréables à notre nature, ils rendent l'âme extrêmement heureuse; mais si des choses qui répugnent à notre nature, elles remplissent l'homme tout entier d'une [grande] perturbation et d'une peur et [mettent] son ​​cœur à battre.

 

Fr. 43 marge inférieure (Epic. Sent. 32)

Pour [tous ces animaux qui ne pouvaient pas faire des compacts pour ne pas se faire de mal ou] être blessés, rien n'est ni [juste ni même injuste. Et il en va de même pour tous ces peuples qui ne pouvaient ou ne voulaient pas faire des pactes pour ne pas nuire ou ne pas être lésés].

 

Fr. 44

[L'âme éprouve] des sentiments bien plus grands que la cause qui les a engendrés, tout comme [un feu] assez vaste pour brûler les ports et les villes est allumé par une étincelle extrêmement petite. Mais la prééminence de ces sentiments de [l'âme] est difficile à évaluer pour les gens ordinaires: il est [im] possible de faire une comparaison directe en éprouvant simultanément les extrêmes des deux (je veux dire des sentiments de l'âme et de le corps), puisque cela arrive rarement et, quand cela arrive, la vie est détruite; et par conséquent, le critère pour déterminer la prééminence de l'un des deux n'est pas trouvé. Au lieu de cela, lorsque quelqu'un rencontre des douleurs corporelles, il dit que celles-ci sont plus importantes que celles de l'âme; et quand [il rencontre ceux de l'âme, il dit qu'ils] sont [plus grands que les autres. Car] ce qui est présent est invariablement plus convaincant [que ce qui est absent], et chaque personne est [vraisemblablement] soit par [nécessité] soit par plaisir, pour conférer une prééminence au sentiment qui l’a emporté. Cependant, cette question, qui est difficile à évaluer pour les gens ordinaires, un homme sage calcule sur la base de nombreux facteurs

 

Fr. 44 marge inférieure (Epic. Sent. 2)

[La douleur dans la chair ne dure pas de façon continue: une douleur extrême est présente très peu de temps; la douleur qui ne dépasse que le plaisir dans la chair ne dure pas plusieurs jours; et les maladies chroniques] permettent une prépondérance du plaisir sur la douleur dans la chair.

 

Fr. 45

Y compris la considération de la nature non moins que de la présente. Ceux qui ont été dérangés par les sentiments de l'âme se sont frappés et se sont parfois abstenus de la subsistance quotidienne. Oubliant ce qui est impliqué dans ces actions, ils ajoutent des douleurs corporelles à leur âme ...

 

Fr. 46

[Chaque fois que le plaisir est présent, nous n'avons jamais] de douleur corporelle et [de douleur mentale - ni l'un ni l'autre] ensemble [ni séparément]. Pour

 

Fr. 47

[Nous ne considérons pas non plus comme terribles les malheurs qui provoquent] de si grandes douleurs. Pour (s'il est nécessaire que quelqu'un prenne des illustrations de la douleur) quand quelqu'un a été frappé par un coup de foudre, ou quand une pierre de quatre pieds de diamètre l'a écrasé à la vitesse de la pensée ou quand il a été décapité [avec une épée] avec la rapidité [d'un rêve], comment, au nom d'Héraclès, [est la souffrance terrible dans de tels cas, lorsque la mort survient immédiatement] et le temps ne permet même pas un cri d'agonie mais avec une grande véhémence arrache l'âme de la douleur ?

Donc, dis-je, les événements critiques et aussi ceux qui ne sont pas très loin en dessous d'eux, qui ne viennent ni [à une créature introduisant des douleurs à long terme dans la chair, ne sont en aucun cas à craindre de nous. Car si la douleur prend un tour pour le pire, elle ne continue plus sévèrement, mais la crise vient et disparaît dans les plus brefs délais; tandis que s'il est soulagé, il amène la créature à la santé. Qu'est-ce qui est donc terrible au nom des douze dieux? Ou comment pouvons-nous à juste titre porter plainte contre la nature, si quelqu'un qui a vécu pendant tant d'années, tant de mois et tant de jours [vient à son dernier jour?]

[Donc, ni l'une ni l'autre éventualité] ni [l'autre n'est mauvaise, car la crise ne dure pas pendant plusieurs jours], après quoi [soit la mort] possédera [quelqu'un] et l'inconscience [absolue] [se produira immédiatement], soit il sera [rapidement rétablie] et [la vie sera préservée.] Et en ce qui concerne les [crises] de maladies, qui sont elles-mêmes [supportables dans ces circonstances], pourquoi est-il également nécessaire [d'éprouver des douleurs mentales à leur sujet?]

 

Fr. 47 marge inférieure Sent. Vat . 33? + Epic. Men. 130-131)

[Le cri de la chair est à l'abri de la faim, à l'abri de la soif, à l'abri du froid. Celui qui est libre de ces choses et s'attend à le rester] pourrait rivaliser avec [même Zeus dans le bonheur.]

Les saveurs simples offrent autant de plaisir qu'un régime luxueux chaque fois que la douleur du besoin a été complètement éliminée; et le pain et l'eau donnent le plus grand plaisir chaque fois qu'ils sont consommés par celui qui en a besoin.]

 

Fr. 48

.................. pas (?) ......................... Donc trois types de douleurs - l'une venant du besoin, une autre des entorses et des os (que ce soit par des coups ou imperceptiblement), une autre des maladies - elle est en mesure de s'échapper, dans la mesure où la nature d'un homme est capable de les éviter . Maintenant, le besoin a été discuté ci-dessus; quant aux blessures et autres, cela suffit. [Pour] certains ................, tandis que d'autres ....

 

Fr. 48 marge inférieure (maxime inconnue)

[Aspirant à (?) Le passé ...

 

Fr. 49

[Car même si je n'ai rien fait pour révéler] et [souligner la nature] des plaisirs, [ils révèlent eux-mêmes] leur propre nature [à] nous. De cette façon ....... bien ...... plus. [Par les plaisirs corporels] [l'âme facilement] reçoit aussi [ceux qui sont productifs] de cela. Car notre nature [veut quoi] est meilleure pour notre âme.

De plus, l'âme est manifestement plus [puissante] que le corps; car il [a] le contrôle de l'extrême et de la suprématie sur les autres [sentiments], comme nous l'avons en effet révélé [ci-dessus].

[Donc, si], en prêtant attention aux arguments d'Aristippe, nous prenons soin du corps, [choisissant] tout le plaisir dérivé de la boisson, de la nourriture et des [actes sexuels] et, en fait, absolument toutes les choses qui ne [donnent plus de plaisir après l'événement], mais en négligeant l'âme, nous nous priverons des plus grands plaisirs.

 

Fr. 49 marge inférieure (Epic. Sent. 16, cf. Fr. 71.II.9-13)

[Il est rare que le hasard gêne un homme sage: c'est] la raison [qui a contrôlé les] sujets les plus importants et les plus importants, [et qui les contrôle et les contrôlera tout au long de la vie.]

 

Fr. 50

[Cherchant], en jugeant [par eux-mêmes], la racine [du bien], ils éclairent [les plaisirs de l'estomac. Mais, après avoir été affligé par d'autres désirs, à cause de] ce qu'ils impliquent ceux qui [leur font du mal].

 

Fr. 50 marge inférieure (d'après Epic. Sent . 37?)

.... et si non ....

 

Fr. 51

[Ni la renommée politique, ni la charge royale ni la richesse ne sont productives de plaisir.] [Le] philosophe [donc] ne veut [pas] [l'autorité] [et la domination] d'Alexandre [ou encore plus] que même lui [possédait], puisque [les êtres humains sont] constitués [n'ayant pas besoin de ce qui est vain.]

 

Fr. 52

.... [divination] ......

 

Fr. 53

Pourquoi alors [l'accomplissement de] certaines prédictions est-il une preuve [plus forte] [de la solidité de la divination que leur non] accomplissement est une preuve [de sa fausse justesse? C'est illogique], à mon avis. .... [Je m'allonge] ...

 

Fr. 54

.... les contradictions (?) .................... est [donc, comme disent ces gens], et [qu'il est impossible] d'échapper à [la nécessité] , ..... l'erreur; alors que si ....... indécis (?) ............... et .......... pour quel [autre] argument [adoptera-t-il] .......? [Évidemment] il n'en aura pas.]

Donc, si la divination [est éliminée], quelle autre preuve du destin existe-t-il?

Si quelqu'un adopte la théorie de Démocrite et affirme qu'en raison de leurs collisions les uns avec les autres, les atomes n'ont pas de libre mouvement, et qu'en conséquence il apparaît que tous les mouvements sont déterminés par nécessité, nous lui dirons: «Ne savez-vous pas, qui que vous soyez, qu'il existe en fait un libre mouvement dans les atomes, que Démocrite n'a pas découvert, mais qu'Épicure a mis en lumière, - un mouvement de déviation, comme il le prouve par les phénomènes? » La considération la plus importante est la suivante: si le destin est cru, tous les avertissements et les censures sont annulés, et même les méchants [ne peuvent pas être punis à juste titre, car ils ne sont pas responsables de leurs péchés.] 

 

Fr. 54 marge inférieure (maxime inconnue)

[Le temps], même s'il était [productif] de plaisir éternellement, [n'augmenterait pas le plaisir] éternellement.

 

Fr. 55

[Donc la nécessité], comme [dit-il, pour cette raison, ne rend compte à personne, tandis que le hasard est imprévisible.]

 

Fr. 55 marge inférieure (maxime inconnue)

.......... concevoir .............

 

Fr. 56 

[Nous n'atteindrons donc pas la sagesse universellement], car tous n'en sont pas capables. Mais si nous supposons que c'est possible, alors vraiment la vie des dieux passera aux hommes. Car tout sera plein de justice et d'amour mutuel, et il n'y aura plus besoin de fortifications ou de lois et de tout ce que nous inventons les uns pour les autres. Quant aux nécessités dérivées de l'agriculture, puisque nous n'aurons pas d'esclaves à ce moment-là (car en effet [nous labourons nous-mêmes] et creusons et entretenons [les plantes] et [détournons] les rivières et veillons sur [les récoltes), nous allons] ... des choses comme ... pas ... du temps ..., et de telles activités, [selon ce qui est] nécessaire, interrompront la continuité de l'étude [partagée] de la philosophie; car [les] exploitations agricoles [fourniront ce que notre] nature veut. 

 

Fr. 56 marge inférieure (maxime inconnue)

[Chaque animal] n'est pas en mesure [de faire] un pacte [de ne pas nuire ni être blessé].

 

Fr. 57

... [est un exemple qui doit suivre] ...

 

Fr. 58

... souvent ... méchant ...

 

Fr. 59

(Illisible)

 

Fr. 60

.................................................. ..... est

 

Fr. 61

(Illisible)

 

QUATORZE LETTRES DE COLONNE DE LIGNE

 

LETTRE À ANTIPATEUR

 

Fr. 62

D'après [Diogen] es.

Mon cher anti [pater],

[De bonne volonté] vous m'avez [souvent donné] des indications [déjà], Antipater, [à la fois dans la] lettre [que vous] nous avez envoyée récemment [et] plus tôt [quand j'étais] ardemment [essayant de vous persuader] [ en personne] pour se tourner vers la philosophie, dans laquelle vous, [si] quelqu'un, [vivez] la [vie] la plus agréable en employant] d'excellents [principes].

En conséquence, je vous assure, je suis très impatient d'aller vous retrouver vous-même et les autres amis à Athènes et à Chalcis et Thèbes, et je suppose que vous avez tous le même sentiment.

Ces mots de cette lettre que je vous écris maintenant de Rhodes, où j'ai récemment déménagé de [mon propre pays] au début de l'hiver ...

 

Fr. 63

... notre propre terre frappée par la neige.

Ainsi, comme je le disais, ayant eu mon appétit le plus vivement aiguisé par tous les avantages du voyage, j'essaierai de vous rencontrer dès la fin de l'hiver, en naviguant d'abord soit à Athènes, soit à Chalcis et Béotie.

Mais, comme cela est incertain, tant en raison de la variabilité et de l'inconstance de nos fortunes qu'en raison de ma vieillesse, je vous envoie, conformément à votre demande, les arguments concernant un nombre infini de mondes. Et vous avez eu de la chance en la matière; car, avant l'arrivée de votre lettre, Theodoridas de Lindus, un membre de notre école qui ne vous est pas inconnu, qui est encore novice en philosophie, avait affaire à la même doctrine. Et cette doctrine a fini par être mieux articulée à la suite d'un retournement face à face entre nous deux; nos accords et nos désaccords les uns avec les autres, ainsi que nos interrogations, ont rendu plus précise l'enquête sur l'objet de notre recherche.

Je vous envoie donc ce dialogue, Antipater, afin que vous puissiez être dans la même situation que si vous étiez vous-même, comme Theodoridas, en vous accordant sur certaines questions et en vous enquêtant davantage dans les cas où vous aviez des doutes.

Le dialogue a commencé quelque chose comme ceci: «Diogène», a déclaré Theodoridas, «que la [doctrine établie] par Epicure sur un nombre infini de mondes est vraie [je suis confiant], ............ .... ................., comme [si] ............. Epicure .......

 

Fr. 64

.... le ... de l'affaire sous enquête .... ayant assumé tout cela ...

 

Fr. 65

Je rigole ... et rejette les arguments, que vous nous avez transmis, de ceux qui disent que ....... le monde est ...... de certains ..... .... ... à propos de ceci ...... et dans ............... argument ..... Nous donc, afin que vous ne puissiez pas ouvrir le trou de la terre et le remplir et .......

 

Fr. 66

[Demandons maintenant à ceux qui nous induisent en erreur l'explication de leur théorie. Alors disons aux] messieurs: [«Que voulez-vous dire, [messieurs, quand vous jugez bon d'expliquer] la [terre de cette manière comme sans limites? Limitez-vous la terre sur toute sa longueur d'en haut, en la circonscrivant] avec une voûte [de ciel, et] à partir de ce point de départ vous l'étendez indéfiniment dans la région ci-dessous, rejetant l'opinion unanime de tous les hommes, les deux laïcs et les philosophes, que les corps célestes poursuivent leurs courses autour de la terre à la fois au-dessus et en dessous, et retirent le soleil latéralement en dehors du cosmos et le réintroduisent latéralement? Ou ne dites-vous pas cela, mais qu'une seule terre .............? ....................... Si ....

 

Fr. 67

................................... pour que ....... eux ..... Par conséquent, si nous supposons que les entités indivisibles sont en nombre fini et pour les [raisons] que nous avons indiquées, nous ne pouvons pas nous réunir (car il n'y a plus d'autres entités derrière elles pour entourer leur nombre et les soutenir par le bas et les amener ensemble des côtés), comment engendrer les choses, quand elles sont isolées les unes des autres? La conséquence est que même ce monde n'existerait pas. Car si le nombre d'atomes était fini, ils ne pourraient pas se réunir.

 

LETTRE À DIONYSIUS (ET CARUS?)

 

Fr. 69

[Le courant est progressivement dissous par l'air. À la suite du tremblement, il est épuisé;] car en raison de la grande étendue [de l'espace] il ne peut pas préserver l'ordre et la [position des atomes.] Maintenant, [les] [courants] facilement dispersés des atomes, [bien que transportés] sous forme filmique, [néanmoins] eux-mêmes [tous les deux ont] la réalité et sont construits [de la matière par la nature], tout comme [ces atomes] sont composés par la nature.

[Puisqu'il attend des impressions carrées, un homme] accuse faussement les yeux lorsqu'ils transmettent sous une forme non carrée des impressions qui] en réalité [nous sont portées] [par l'air] sous une forme [arrondie]. [Car] dans ce cas [il ne sait pas], vraisemblablement, [que les images] émanant [de la tour] sont abrasées [par l'air, mais après] il voit bien [que ce ne sont pas les yeux qui sont en faute , mais l'esprit ...]

 

Fr. 68

[Donc, toujours en incluant ces considérations], Dionisyus et [Carus, dans une enquête] sur [tout] genre de chose qui n'est pas évident à ressentir, [attendons de] les phénomènes [ici sur terre] soit l'absence [de non contradiction ou contradiction] .

 

Fr. 70

[Dans ces domaines, faites attention à] nous; sinon, il est malheureusement nécessaire d’avoir une discussion prolongée à leur sujet.

Donc, [si] vous aviez oublié la doctrine, que nous avons exposée à Avi [tianus] (?), Que la norme de nos actions est le sentiment de [à la fois] le plaisir et la [douleur], par référence à laquelle nous devons déterminer [à la fois] leur évitement [et] la poursuite de quelque chose d'autre, rappelez-vous cela.

Mais si vous vous en souvenez, qu'est-ce qui vous a amené, mes bons amis, à vous lancer dans une action comme celle-ci, qui a suscité des sentiments douloureux pour Nicérate et douloureux pour nous à cause de ses malheurs? Car si vous prétendez avoir une bonne compréhension de la doctrine, mais qu'en ce qui concerne la décision de nous envoyer l'homme ou de ne pas l'envoyer - si [vous] avez dû le faire [dans ces circonstances ou si vous vous êtes trompé—, ................... nous ................... tu t'es trompé] ....... ...... le [maximum] .... Nic [eratus.]

[La difficulté de faire avec] cette question [a été examinée en profondeur] afin que [par la suite, nous puissions tous savoir ce que nous devons] faire ...

 

Fr. 71

Le hasard [peut] nous [arriver] et faire du mal, mais rarement; car il n'a pas de combustible, comme le feu, auquel il peut s'emparer. Épicure a donc, eu égard à ces questions, refusé de supprimer complètement le hasard des choses (car il aurait été téméraire et incompatible avec la respectabilité philosophique de donner une fausse explication d'une question si claire et si évidente pour tous), mais pas quelques occurrences [il a appelé seulement] petit. Comme [alors] la disposition de [l'homme] sage [peut] représenter l'accidentel [se produisant de cette manière, il semble donc que cela [fonctionne de manière dominante], comme [le fils de Néocle] le dit: «C'est rarement que [le hasard] empêche le sage: c'est la raison qui contrôle [et contrôle] les [plus] grandes et les plus importantes questions. » .......... [surtout] .........

 

Fr. 72 

... [portait] ... ces [sur] rochers ... [les autres ...... froids ....................... ............................... Enfin il trouva un refuge sur] les rochers, d'où la mer n'était pas plus capable de le sucer et de le briser à nouveau. Il fut donc écrasé, comme on pouvait s'y attendre, et engloutit <l'eau de mer>; il était déchiré par sa chute sur des rochers rongés par la mer. Pourtant, il a commencé à renaître et petit à petit .......... Pendant le temps où, [après un long moment, les] attaques des vagues étaient intermittentes, il est à peine venu en toute sécurité sur la terre ferme, écorché littéralement partout. Alors il s'est allongé sur [l'extrémité du] point de vue, [où il a passé] la journée [dans cet état] et la nuit suivante et encore le jour jusqu'au soir, passé par la faim et ses blessures.

[Nous savons] maintenant que l'accidentel se porte bien, ce qui vous paraît [approprié]. Car ton héraut qui t'a apporté le salut complet n'est pas mort; pour la prochaine ..... chance ....

 

Fr. 73

[Je vous suis] lorsque vous faites [ces] déclarations sur la mort, et vous m'avez persuadé d'en rire. Car je n'ai aucune crainte à cause des Tityus et Tantalus que certains décrivent dans l'Hadès, et je ne frissonne pas [quand je réfléchis à] la décomposition du corps, [étant convaincu que nous n'avons aucun sentiment, une fois que] l'âme [est sans sensation], ou toute autre chose.

[Par conséquent] dans cette affaire [je dois dire maintenant: «Je serai privé de] vie et je laisserai derrière moi les plaisirs qui lui appartiennent - plaisirs pour lesquels cependant après [la mort, personne ne désire.» Car dans ce cas, ni un espoir fort ni un désir ne le possèdent, car il a laissé derrière lui tous les objets qui, eux aussi, se décomposeront manifestement. Car en effet] aux [morts, la mort n'est rien ...]

 

Fr. 74

... cause de la détresse (?), au nom d'Athéna? Et sûrement il est caractéristique de l'homme bon de converser avec lui-même et de dire ceci: «Je suis un être humain et il est possible que j'ai été affecté [en quelque sorte + (?), Car en effet de la chair est tel ou tel et une telle chose et bien d'autres choses, dont aucune ne peut se produire. » Ainsi, à chaque occasion, il est capable de garder à l'esprit celles des affections qui sont naturelles, car elles sont facilement définies et tracées comme avec des boussoles.

 

Fr. 75 ( Lettre à Antipater ou Lettre à Dionysius )

(Illisible)

 

 

FRAGMENTS DE PETITE LETTRE DE POSITION INCERTAIN

 

Fr. 76

De certaines ....

 

Fr. 77

... dit .... est (?)

 

Fr. 78

... ni ....... ....... ayant échoué .... soupçon ... ce ...

 

Fr. 79.

Le [concept est l'assurance] qui [est responsable du test des images associées] ...

 

Fr. 80

... et ... encore ......... les uns par les autres ............... ............. tout comme ..........

 

Fr. 81

.... permet ........ [plaisir] ........ [raisonnement (?)] ....

 

Fr. 82

....... [cette] ........................................ ................... ces ........ [ceux] ............... plus ... ........ JE ..........

 

Fr. 83

Car [le] ... qui lui est propre (?) Est ......................... apporte .......... .................................................. ................. ... d'irrationnelles [peurs]. Car en effet à partir de ..........

 

Fr. 84

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 85

... s'il trouve [ce qui est recherché (?)] et [quand il a été trouvé (?)] ...

 

Fr. 86

.............. Pour .....

 

Fr. 87

.... [c'est .........

 

Fr. 88-89

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 90

.... [images (?) ... construites] ....

 

Fr. 91-92

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 93

... dans la vieillesse .... même pas .... s'abstenir (?) ....... âme ....

 

Fr. 94

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 95

... [sans (?)] douleurs [et impérissables (?)] ...

 

Fr. 96

... pas ........... béni .................................. ........ ... ............ et .......................... .............................

 

MAXIMS

 

Fr. 97

... [tous] les hommes [sont capables de se sauver], [avec l'aide de nous et de dissiper complètement les malheurs qui affectent l'âme (?) et de supprimer les émotions et les peurs inquiétantes].

 

Fr. 98

Un coup de foudre se produit à travers une violente éruption des nuages, lorsque le vent et une masse de feu rapprochée se sont réunis.

Un tremblement de terre se produit par piégeage des vents dans la terre, et par d'autres moyens également.

 

Fr. 99

Il n'est pas nécessaire de se demander comment la grêle se forme en été. Car la neige existe même à ce moment-là, quoique sous une forme pelliculaire, et peut produire de la grêle, tout comme un vent froid mais haut dans l'air.

 

Fr. 100

[Les éléments] de [l'univers] ne sont ni [dieu et] matière [(que) les stoïciens [considèrent à tort comme des principes ultimes) ni le feu, ni l'air, ni l'eau, ni la terre, comme d'autres le supposent, mais des entités indivisibles, absolument impérissables et immuable.

 

Fr. 101

... les choses du ...... [pour que] chacun ..... et ... [ne se produisent pas] ................... ..........................................

 

Fr. 102

... ne pas ... . ..... la chose est]

 

NF 130 = YF 191

La vie devient agréable lorsque la peur de la mort est absente. Pour le ...

 

Fr. 103-104

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 105

Les douleurs extrêmes ne peuvent pas durer longtemps: soit elles prennent rapidement la vie et sont elles aussi emportées avec elle, soit leur acuité est diminuée.

 

Fr. 106

Des cris d'agonie, quand on gémit de douleurs, nous sont imposés par la nature; mais se plaindre parce que [nous ne réalisons] pas [pleinement] la condition de la santé [est contraire à la nature].

 

Fr. 107

Il y a trois des plaisirs non ...

 

Fr. 108

[On] doit [considérer] la richesse [au-delà] de ce qui est naturel [comme ne servant pas plus que l'eau] à un récipient plein [à] débordant.

Nous pouvons regarder les biens des autres [sans envie] et éprouver un plaisir [plus pur] qu'ils ne le peuvent; car [nous sommes exempts de fringales].

 

Fr. 109

[Les aliments et les boissons de luxe ... ne produisent en aucun cas à l'abri des méfaits et une condition saine en un éclair].

 

Fr. 110

(Pas de texte traduisible)

 

NF 131 = YF 189

De vains désirs, comme ceux de la gloire et de telles choses, sont non seulement vains, mais, en plus d’être vains, ils sont également difficiles à réaliser. Ce n'est pas différent de boire beaucoup, tout en ayant toujours soif. Être maître de Pella, mais [avoir des ennuis pour l'entreprise, c'est vain].

 

Fr. 111

... [pour que nous montrions] lesquels des désirs sont naturels et lesquels sont vains.

Ce n'est pas la nature, qui est la même pour tous, qui rend les gens nobles ou ignobles, mais leurs actions et leurs dispositions.

 

NF 132 = YF 186

Les fortuits, que nous appelons le hasard, interfèrent rarement avec la vie, et généralement c'est nous qui contrôlons.

 

Fr. 112

La somme du bonheur consiste dans notre disposition, dont nous sommes maîtres. Le service militaire est dangereux et l'un est subordonné aux autres. Parler en public est plein d'agitation et de nervosité pour savoir si l'on peut convaincre. Pourquoi alors poursuivons-nous une occupation comme celle-ci, qui est sous le contrôle des autres?

 

Fr. 113

Rien n'est si propice au contentement que de ne pas être occupé avec beaucoup d'affaires, de ne pas s'attaquer à des questions désagréables et de ne pas être forcé du tout au-delà de ses propres capacités. Car toutes ces choses provoquent des troubles dans notre nature.

 

Fr. 114

[La mort n'est rien pour nous; pour notre âme, dès que nous atteignons l'immuable] et [les frontières fermes], qui [sont la limite] de la [vie, naturelle] est dissoute].

 

Fr. 115

Parmi ceux-ci ... ils disent ...... la nature ....

 

Fr. 116

... [à vous et] à ceux qui [viendront] après vous ... raison ... dans la mesure où [vous serez persuadé que cela] est ....... avec émotion et continuel exercice des vertus. Car les moyens du salut sont là. C'est au cas où vous n'auriez pas encore [atteint] la connaissance de ces questions que nous avons transformé tant de lettres en pierre pour vous.

 

DIRECTIONS À LA FAMILLE ET AUX AMIS

 

Fr. 117

Moi, Diogène, je donne ces instructions à mes proches, à ma famille et à mes amis.

Je suis tellement malade que je suis maintenant au stade critique qui déterminera si je continue à vivre ou non; car un estomac me plaindre m'afflige. Si je survis, j'accepterai volontiers la continuation de la vie accordée au tome; alors que si je ne survis pas, [la mort ne sera pas importune pour moi (?) ...]

 

Fr. 118

....................... [principes élémentaires (?)]

 

ÉCRITS DE DIX LIGNES DE COLONNE

 

Fr. 119

[Je suis convaincu, en vous adressant l'inscription,] mes amis, [que beaucoup retrouveront leur âme en bonne santé. Pourquoi est-ce que je dis cela]? Quels sont dans le monde [les remèdes]? L '[inscription], très chers amis, [nous permettra de nous aider [nous-mêmes] et [les autres; car je l'ai produit au profit de mes concitoyens; et] je l'ai [surtout] produite [par le désir d'aider nos descendants], au cas où [ils devraient monter et descendre ce stoa, ainsi que me montrer bienveillant envers ces étrangers parmi nous [qui sont bien constitués]. Et sachant parfaitement que c'est par la connaissance des matières, tant physiques qu'émotionnelles, que j'ai expliquées dans les endroits ci-dessous, que [la tranquillité d'esprit se réalise, je sais bien que j'ai annoncé les remèdes qui apportent le salut].

 

Fr. 120

[De Diogène.

Chers Menneas (?),

Je souffre d'une crise de coliques (?) Comme je vous l'écris. Je vous envoie un compte rendu de cette affaire. Car je pense que l'extrême de pratiquement aucune douleur n'est durable ...]

 

Fr. 121

.... être .......... [limites (?)] ...... ni .... écrire .... à ......... [cohérent avec] les [fondements solides] de la constitution mentale, le renforcement de ..... résultant du lait caillé jusqu'à ce que je récupère. [Pour le] lait caillé, [je dis, je prends après être venu] dans [cette situation dangereuse, pour construire la membrane entourant le .....]

 

Fr. 122

........... [écrit] ... et ...... [femme] .... et ................ moi. ........... Je suis persuadé que je me suis mieux rétablie en lui ayant été recommandé tant par vous, très chère Menneas, grâce à votre bonne volonté et votre sollicitude envers moi, que par le merveilleux Carus et mon Dionysius, à le temps où je restais avec elle à Rhodes.

Adieu à toi aussi.

 

Fr. 123

.... [vous trouverez] la plénitude [des bénédictions], si vous possédez [l'absence de douleur], comme [je l'ai déjà montré] dans un autre [écrit. Et nous ne devons pas [abuser de la nature] ...

 

Fr. 124

[De Diogen] es.

[Cher ...]

 

Fr. 125

[... vous devez effectuer une [enquête] minutieuse et sûre à leur sujet. [Car lorsque des images] de personnes éloignées [de notre vue envahissent notre esprit, elles causent le plus de troubles. Mais si vous examinez attentivement toute la question, vous apprendrez que] les images de personnes qui ne sont pas présentes sont exactement du même genre que celles de personnes qui sont présentes. Car, bien que les images ne soient pas perçues par les sens, mais par l'esprit, elles ont le même pouvoir, dans la mesure où elles se trouvent, pour les personnes qui sont présentes que lorsqu'elles existaient avec les autres personnes présentes.

Par conséquent, en ce qui concerne ces questions, mère, [sois de bon cœur: ne compte pas] les visions [de nous être mauvaises]; au contraire, [quand vous les voyez], pensez à nous tous les jours [en acquérant] quelque chose de [bien] et en avançant [plus loin dans le bonheur]. Car ces gains ne sont pas petits [ou inefficaces] pour nous qui rendent notre disposition semblable à Dieu et montrent que même notre mortalité ne nous rend pas inférieurs à la nature impérissable et bénie; car quand nous sommes vivants, nous sommes aussi joyeux que les dieux, [sachant que la mort n'est rien pour nous; et quand nous sommes morts, nous sommes sans sensation ....]

 

Fr. 126

[Certains craignent la mort car elle entraîne la perte des bonnes choses de la vie. Mais cette peur est vaine: chaque homme, quand il aura été privé des bonnes choses sera] également [en détresse s'il] perçoit sa perte; mais s'il ne le perçoit pas, comment souffre-t-il la perte?

Pensez à nous, maman, comme toujours joyeux au milieu de ces bonnes choses et montrez de l'enthousiasme pour ce que nous faisons. Mais au nom du ciel, ne soyez pas si généreux avec les contributions que vous nous envoyez constamment. Car je ne veux pas que tu ailles sans rien pour que j'en aie plus qu'assez; Je devrais plutôt m'en passer pour que vous ne puissiez pas, même si en fait je vis en abondance à tous égards, à cause de nos amis et à cause du père qui nous envoie constamment de l'argent, et récemment aussi par Cléon en envoyant neuf minas. Par conséquent, aucun de vous ne devrait être affligé individuellement pour notre compte, mais vous devriez vous servir les uns des autres ...

 

Fr. 127

[À l'heure actuelle, vous rejetez notre philosophie; mais plus tard, vous souhaiterez, lorsque votre hostilité aura été bannie,] ouvrir les portes agréables de notre communauté, et vous vous détournerez des discours des rhétoriciens, afin que vous puissiez entendre quelque chose de nos principes. Après cela, nous espérons avec confiance que vous frapperez très bientôt aux portes de la philosophie ............................... ... .......................... toi et .....

 

Fr. 128

[Quel avantage alors], Dositheus, [attaché à] ce [désir pour votre fils, au nom de] Dionysos? [Car] en vérité .... [survivre] ...

 

Fr. 129

Car dans ce cas, l'orateur aura raison de dire que l'un n'est pas différent des autres. Mais il n'est pas possible de le dire dans le cas de la pauvreté et de la richesse; car nous voyons beaucoup de choses qui appartiennent à la richesse sans appartenir à la pauvreté, et qui appartiennent à la pauvreté sans appartenir à la richesse. [Les stoïciens parlent donc dans l'ignorance de la difficulté et des points de différence; car] leur [argument ne suppose pas que] la richesse [est supérieure] et [plus valorisée], [et la pauvreté au contraire, ou que la pauvreté est supérieure à la richesse, mais ...].

 

Fr. 130

.............................. [béni] ............. maintenant (?) ................. [Cet homme, ils] n'aide pas du tout, car, bien que [géniaux, ils] sont considérés avec crainte. [Par conséquent, comme je l'ai dit, car à chaque occasion] la philosophie [est utilisable], utilisez pleinement [nos doctrines, ne vous en éloignez plus]. Et [....... philosophie] tellement .....

 

Fr. 131

..... à travers les autres ................................... Si, alors .....

 

Fr. 132

[Cependant, ces êtres ne sont pas habitués à obtenir la bonne volonté des voisins, ni] encore [à favoriser l’homme qu’ils souhaitent. Si] donc [ils observent] ce qui est naturel et ...

 

Fr. 133

... [vous souffrez le moins du monde et] .... procurez-vous [le] plus rapide [plaisir]

 

Fr. 134

............. peur .....

 

Fr. 135

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 136

(Illisible)

 

VIEILLESSE

 

Fr. 137

Diogène de la défense d'Oinoanda contre ceux qui prétendent que la vieillesse est mauvaise.

 

Fr. 138

Souvent, les jeunes hommes, par Héraclès, j'ai été vraiment ennuyé par ceux qui, bien qu'ils n'aient pas encore vieilli, [considèrent déjà qu'ils sont justifiés de porter de graves accusations contre la vieillesse, au motif que cela expose les êtres humains à beaucoup afflictions ................. [Il y a ceux qui] ont tellement progressé dans la culture qu’ils louent non seulement le poète Hésiode [pour avoir dit «au seuil misérable de l’ancien âge », mais avec approbation les mots de ....]

 

Fr. 139

... eux / eux-mêmes [comme Cleobis et Biton.

Par conséquent, [mes amis], afin que vous ne soyez pas dans le même état que la plupart des gens et ...

 

Fr. 140

... [pour saisir ........... rien] à tout moment .... [nécessité] ......... ne pas [naître] ...... ....

 

Fr. 141

.... «pour dormir doucement; car c'est la voie des vieillards ».

Eh bien, je dis que, lorsque [le corps] a vieilli, [l'esprit de la personne est encore ferme] ...

 

Fr. 142

[Car en effet les poètes disent que celui qui a vieilli, bien que incapable d'être utile] avec son corps, [est champion du discours Après avoir rencontré une recommandation du] meilleur [avis, lorsque Nestor a parlé à l'Assemblée, Agamemnon, selon Homère, a déclaré: «En vérité, vieil homme, encore une fois, vous avez dépassé les fils des Achéens dans le débat»; et avant la réunion de l'assemblée, le roi, donc] le même [dit Homère], «a d'abord assis un conseil d'anciens au grand cœur». Et il y en a d'autres «par la vieillesse ayant cessé de la guerre, mais de bons orateurs». [À la parole d'Homère s'ajoute celle du poète tragique Sophocle (?) ...]

 

Fr. 143

... des armes [nullement suffisantes] pour combattre [les passions du fils de Pélée] et [la montée de la [fameuse] colère ................... ...................... [s'il faut que quelqu'un se défende, comme le dit le poète lyrique Alcman, c'est une vertu d'utiliser] des mots [plutôt que la force]. Car je ...

 

Fr. 144

...... pire.

La toux se plaint de [causer à peine] des [ennuis au malade chronique] ...

 

Fr. 145

[Ces questions] font [maintenant] l'objet de mon [enquête], et mon tout premier point est le suivant.

Si quelqu'un appelle la gradation ressentie par les cécités âgées, ....................................... .................................................. .......... [Ce n'est pas un problème particulier aux personnes âgées], s'il arrive [d'une manière ou d'une autre] qu'à l'occasion, quand ils veulent [appréhender] quelque chose, [ils ne sont pas en mesure de le faire; car] il est partagé avec les jeunes. Car en effet [ce qui arrive rarement] ...

 

NF = YF 192

[Les jeunes], malgré tout leur empressement, à cause de l'impact de certaines causes n'ont pas vu et n'étaient pas moins, voire plus, agacés que les vieillards ............... .................................................. ................ [ni le dernier groupe] ni le premier. Pour les deux groupes [c'est-à-dire jeunes et vieux], voyez la lumière, même si les anciens en font un peu moins.

Et à la dureté de l'ouïe ...

 

Fr. 146

[Les personnes âgées ne sont pas mécontentes de la comparaison avec] l'éléphant [en raison du mouvement très lent du corps, [à mon avis en tout cas], même si [à leur égard, on les appelle déficients; car l'éléphant a la réputation d'être intelligent, extrêmement doux et de longue durée. .................................................. ......... Concernant la faiblesse du corps cet argument est suffisant].

Quant à [l'argument] concernant [la folie] (puisque certains [en souffrent aussi), il faut le dire] ainsi. En premier lieu .............................................. .................................................. ............. [Deuxièmement], n'oublions pas [que] la folie [pas] par la vieillesse, mais [par] une autre [cause] de [l'origine] naturelle.

Et l'argument concernant les attaques de folie aussi (pour certains en citer aussi) va comme ça. En premier lieu ... n'a pas ...

 

Fr. 147

[Car il faut admettre que beaucoup], qui ont vieilli [dans notre propre communauté] et [ont finalement atteint l'âge de cent ans], non seulement [n'ont souffert d'aucun des maux] qui [je l'ai mentionné], mais [ont vécu] avec leurs sens intacts [jusqu'au] dernier [jour] de leur vie. Et moi, pour pouvoir [faire le tour et] m'opposer à ceux qui [accusent les personnes âgées d'être nécessairement faibles (?)] ...

 

Fr. 148

.................................................. ......... Cet homme .... pas ..... les affaires ...... et la renommée ........... à ces ....... .......... la même chose ..................................... ................................. certains .......... pour que .... .......... fournir ....... ni les douleurs ... du [corps] .........

 

Fr. 149

............. Pour .................................... ....... tout (?) ....................................... ................................ [La privation de désir] n'est [en aucun cas] un argument [contre] les personnes âgées . Car en général, s'il n'y avait pas de fringales pour les choses, il n'y avait pas non plus de sentiments de détresse les concernant, à moins qu'une personne ne soit vraiment hors de son esprit, étant disposée à être bouleversée par cette circonstance même - qu'elle [a été privée] de le [sentiment de désir].

 

Fr. 150

.................................................. ....................... [Goût] .......... est (?) ......... le [forme (?)] ............................................ .. [Le plaisir rend la vie bénie et suffit à notre] nature. .....

 

Fr. 151

... [afin que], lorsque les interstices [ne sont plus là, le plaisir] puisse apparaître de lui-même sans nuire à la constitution. Pour le liquide [nourriture] ...

 

Fr. 152

.................................... est ............. .................................................. .......... [ni] quand ils tâtonnent, trouvent-ils dans aucune de ces choses ce qu'ils souhaitent trouver, ni [quand ils trébuchent aveuglément, ils rencontrent le succès]. ............................ ...................... ..................................... [Attendant] qu'ils trouveront la vie agréable [surtout ] en richesse, ils se lancent dans une quête effrénée; puis, s'ils deviennent riches, ils s'indignent de ne pas trouver ce qu'ils attendaient. Souvent, alors ...

 

Fr. 153

.......................................... est prouvé de manière convaincante (?). Parmi les désirs, certains sont vains, d'autres naturels. Maintenant, ceux qui sont naturels recherchent des choses qui [sont nécessaires] pour le plaisir de notre nature, [tandis que celles qui sont vaines] ........................ .................................................. ......... Que [faut-il mentionner] les fabuleux trésors de Crésus et ses lingots d'or ou les rivières qui coulent avec de l'or pour lui? Quel [avantage], père Zeus, [tirait-il] de ces [richesses]?

 

Fr. 154

... est (?). Si vous dites vous-même «Si alors, Diogène, pas même dans la richesse le bonheur n'est jamais trouvé [par l'homme, la houe est la vie rendue agréable pour nous»?, Je répondrai ............... .............................. homme sage] ......

 

Fr. 155

[Car ce qui est naturel est facile à obtenir, tandis que ce qui est vain est difficile à obtenir]. Et, à part cela, les jeunes hommes, grands, oui, grands, sont l'avantage [en se réclamant une grande] pauvreté [plutôt que la richesse] ...

 

Fr. 156

................ [il pense .... philosophie] ................. juste ....... .................. Pour certaines personnes, [ayant montré une faible compréhension,] en ce moment, [jette] ce qui est agréable [dans les dents de] ceux qui veulent [choisir les plaisirs]. Mais plus tard, ils apportent une [plainte contre la nature] ...

 

Fr. 157

.................................................. ....... [arrogant] et [dominateur (?)] ..... au pouvoir (?) du [vieil homme] .... comme ceux-ci ......... .................................................. ....... et encore à l'heure actuelle pendant que nous vivons, depuis longtemps .... n'exister plus. Car rapidement la race des hommes périt à cause du ...... qui l'accompagne.

 

Fr. 158

... à être non civilisé [et] ... et .... près de ... à considérer comme méritant [des] ... qui aussi ...

 

Fr. 159

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 160

... maintenant (?) ...........................

 

Fr. 161

......................... [, comme le supposent les stoïciens. Ils portent les charges les plus graves également contre notre nature, [dégradant le corps] .................................. ..................................... [Pour bouger (?)], Et [ressentir des sensations] et [penser à n'importe quoi et prononcer] des mots [est impossible sans] le [corps. Donc, je dis, nos corps doivent être honorés]. et ....

 

Fr. 162

......................................... penser ....... .............. [sensation (?) / sens (?) ....................... priorité .. ...... être] ......................................... ................. celles-ci .........................

 

Fr. 163

............................................... [ces arguments ] sur .................

 

Fr. 164

........................... pour diriger quelqu'un ............. à cet égard .... ....... pas ......... ces .....

 

Fr. 165

... pas du [vieil homme] ............. ceci ..... et non plus .... [de plaisir].

Pour [cette raison, alors,] ...

 

Fr. 166

... comme ça ......... danse (?) ...

 

Fr. 167

Eh bien, quoi qu'il en soit, [s'il célèbre un festival toute la nuit ...]

 

Fr. 168

.................................................. ....... après avoir vu lequel, vous ne pourrez pas libérer rapidement la vie de vos peurs, à moins que vous ne soyez sur vos gardes ...

 

Fr. 169

......................................... de peur (?) ..... ont .................... Car nous ne vivons pas .......... [comme celui-ci] ......... ...

 

Fr. 170

....................... [nous] ...... Homer ...... [Pour] ....

 

Fr. 171

.... [utilisera ................... puissance] ....

 

Fr. 172

Les sages ont la plénitude des plaisirs, que ce soit ...

 

Fr. 173

.................................................. ................. [Eh bien, Epicure est d'accord à ce sujet. Il ne fait pas alors [nie que] l'homme heureux ...................................... ........................ [Mais Démocrite d'Abdera] ....

 

Fr. 174-175

(Pas de texte traduisible)

 

Fr. 176

......... et [un homme sage] juge facilement [tout conformément aux] sentiments [et sensations] ....

 

Fr. 177

.................... [mais] a .....

 

Fr. 178

(Texte effacé)

 

Fr. 179

(Pas de texte survivant; peut-être jamais inscrit)

 


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