Lettre ouverte à Allan
Arsmann
critique à propos de l’accusation d’anthropophagie des premiers chrétiens
Bonjour Allan,
Je suis un philosophe rationaliste, libre penseur indépendant et youtuber
comme vous, et je vous écris cette lettre ouverte pour vous féliciter pour votre travail mais aussi pour
vous soumettre quelques remarques et critiques.
La très grande qualité de vos analyses aurait mérité une critique plus approfondie
que ce que je vais vous proposer ici, mais votre vidéo (L'existence textuelle… juin 2023 11:30 – 12:00) me fait réagir plus tôt
que prévu. J'aurais le désir de vous adresser une critique plus détaillée de votre
travail, mais le temps me manque grandement pour cela, alors je vous soumets
déjà ceci.
J’ai regardé toutes vos vidéos et ai acheté votre tome 2, 3 et 4. Preuve: coquille dans votre tome 4: « Origène parvint au bonheur en son tonneau ». Ce n’est pas Origène le père de l’église du IIIe siècle, mais Diogène de Sinope, le philosophe cynique contemporain de Platon qui vit dans un tonneau.
Autre
erreur dans votre Tome 2 p134, vous parlez de la "première période
intermédiaire" pour l'entrée de Joseph en Egypte, mais selon votre
lecture c'est aussi de la seconde période intermédiaire dont il s'agit
(entre moyen empire et nouvel empire) et pas la première période
intermédiaire (entre ancien empire et moyen empire).
Je pense beaucoup de bien de votre travail, surtout la partie sur l'exode et les
Hyksos. Très très grande qualité d’analyse. Un must sur Youtube et sur ce sujet
en général (vous devriez faire des playlists par thème). Vous devriez
essayer de publier un article dans une revue académique résumant toutes vos
analyses sur le sujet Hyksos. Cela obligerait le monde universitaire à bouger
sur cette question.
En revanche, vous faite une présentation trop personnelle, je
trouve. Vous ne parlez pas assez des travaux antérieurs qui vont au moins
partiellement dans votre sens. Claude Vandersleyen (L'Égypte et la vallée du Nil. Tome 2 - p179) et René Dussaud (Quelques précisions touchant les Hyksos. 1934) par exemple. Je devine que Allan
Arsmann est un nom d’emprunt. Je note une étrange similitude de nom avec Jan
Assmann?
Hormis la question de l'exode et des Hyksos, parmi vos autres théories, je suis assez convaincu
par votre interprétation du péché originel. Certaines de vos autres hypothèses
plus spéculatives sont très séduisantes aussi (Jésus = Jean Baptiste, Jésus énuque, cannibalisme
des apôtres...), dommage que certaines soient directement contredites par le
texte, car cela les affaiblit considérablement.
Après, j'ai aussi mes désaccords avec vous et ils sont parfois profonds. Je
me suis dit que cela pourrait vous intéresser, donc je vous soumets ma
critique.
Votre volonté de vouloir réconcilier la science et la bible est en
partie
pertinente (l'homme a 5000 ans parce que homme signifie "homme
civilisé" pour les anciens, ok), mais parfois excessive ce qui vous
mène
à des explications que je n'ai pas trouvées convaincantes (passage de
la mer
rouge, arche de Noé, nil en sang).
« Les eaux se
retirèrent de dessus la terre, allant et revenant, et elles s’abaissèrent au
bout de cent cinquante jours. Au septième mois, le dix-septième jour du mois,
l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Les eaux allèrent se retirant
jusqu’au dixième mois ; et, au dixième mois, le premier jour du mois,
apparurent les sommets des montagnes.»
L’arche flotte et se déplace, c’est
incompatible avec votre hypothèse d’une ziggourate ! De plus, Noé est
une copie du mythe suméréen d'Atrahasis. De même que l'histoire de Moïse sauvé du nil copie la légende de Sargon d'Akkad.
Idem pour la mer rouge : « Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et
son armée ; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. Les
flots les ont couverts : ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
« la mer les a couverts ; ils se sont enfoncés comme du plomb, dans la
profondeur des eaux. »
C’est
incompatible avec votre relecture ! De plus, dans votre hypothèse, la
réouverture du canal aurait forcément été un phénomène lent, aussi lent
que sa fermeture. Pas d’effet de surprise donc. Votre
thèse ne marche pas.
Exode 7:18 "L'eau se transforme alors en sang. Les poissons meurent et une odeur de pourriture envahit les rives du fleuve."
La mort des poissons est incompatible avec votre hypothèse de seulement une très faible quantité de sang dans le Nil !
Donc, je ne dis pas que certains évènements historiques réels ne sont
pas à l’origine de
toutes ces histoires ensuite rapportées dans une version fantastique dans la bible par les rabbins, ni que vos hypothèses
ne sont pas intéressantes et certainement plus vraisemblables que celles des croyants traditionalistes, mais en
revanche la version biblique de ces évênements est surnaturelle. Ce
n’est pas
nous, rationalistes, qui ne comprenons pas le texte aujourd’hui. Votre
déni de
tout surnaturel dans le texte biblique est à mon avis une grande limite
de votre
lecture de la bible, et de votre compréhension des religions. Donc, oui
à la réhabilitation
partielle d’un probable fond historique à certaines de ces histoires
bibliques,
mais non à votre déni du surnaturel dans le texte biblique.
D'autres de vos interprétations me laissent également insatisfait. Tout
dans la Bible ne rentre pas dans votre grille d’analyse, trop
uniquement centrée
sur la question anthropographe même si, oui, c’est un thème majeur (le
sujet principal étant selon, moi l'infidélité à yahvé qui s'énerve et
tue tout le monde puis se repent et on recommence un nouveau cycle).
Exemple: Jésus-Christ tue un arbre parce qu'il ne lui donne pas de fruit (Marc 11 20). Le fruit a le plus souvent un sens positif pour Jésus que vous négligez complètement. Je suis d’accord avec votre lecture de Jésus qui condamne le péché originel pédoanthropophage, mais le mot fruit renvoie aussi à la nécessité pour les apôtres de convertir, de faire des nouveaux disciples, comme dans plein d’autres passages où Jésus condamne ceux qui ne donnent pas de fruit. Les disciples qui ne donnent pas de fruit sont condamnés comme l’arbre que Jésus maudit. Votre interprétation du passage de l’arbre dans votre Tome 4 est donc très incomplet, car il y a bien d'autres aspects essentiels dont vous ne parlez pas.
« Il dit aussi cette parabole: Un homme avait un figuier
planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva
point. Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit
à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre
inutilement? Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année;
je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier.
Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le
couperas. »
Luc 13.6-9
« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est
celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en
donne cent, un autre soixante, un autre trente. » Matthieu 13:23
"Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de
fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin
qu'il porte encore plus de fruit" Jean 15.2
« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte
beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15.5
« Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon
Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Jean 15.8
« Et le serviteur inutile, jetez-le dans les
ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Matthieu 25:30
Le réel titre de votre ouvrage n'est donc pas "la Bible lue par un
aperger", mais "l'antropophagie dans la bible lue par un
Asperger".
Comme vous êtes centré sur la question du cannibalisme, qui est aussi
partagé par plein d'autres peuples, vous en venez, comme les anthropologues
modernes, à tenter de trouver des justifications voire même à affabuler des
avantages à cette pratique lors de rituels sacrificiels, au lieu d'y voir
simplement l'horreur produite par la superstition, et vous refusez donc de
condamner tout cela. Je ne vous trouve absolument pas convaincant là-dessus.
Oui les hommes préhistoriques étaient cannibales et tribaux. La notion
d'individu était faible, et on y vivait avec le groupe. Mais
de là à dire que le cannibalisme a été nécessaire à l’émergence de la
conscience individuelle ("C’est en mangeant leurs enfants que les hommes sont jadis devenus conscients !" Tome 4), il y a un gouffre ! Vos explications ne sont
pas du tout convaincantes sur ce point et semblent surtout liées à votre lecture de la bible. Mais je ne vois aucun
lien logique dans
votre argumentation qui me semble complètement fumeuse sur ce sujet, digne des pires affabulations freudiennes. Oui, désolé Freud n'a pas la cote chez les rationalistes.
La sortie de la
barbarie préhistorique s'est justement construite
sur la condamnation des sacrifices humains. Cécrops fondateur d'Athènes
vers -800, Numa fondateur de la religion romaine vers -700 interdisent
tous deux les sacrifices humains. Mais le croissant fertile est sorti
de la préhistoire plus tôt encore que l'europe méditerranéenne. Donc, la persistance toute
particulière de pratiques cannibales chez les judéens et chez eux tout
particulièrement contrairement aux autres peuples,
comme l'atteste Josèphe que vous citez vous-même, est donc surtout à
mettre sur le compte de l'influence du culte de Baal/Satan et beaucoup
moins avec le cannibalisme ancestral et universel de toutes les
peuplades sauvages primitives.
Vous confondez l'antiquité et le néolithique ! Si c'est certes encore
la
préhistoire dans l'europe du nord pendant l'antiquité (celtes,
germains...) ou en amérique, en revanche, dans la région du croissant
fertile la
civilisation a démarré depuis plusieurs millénaires. Enfin chez les
celtes qui pratiquaient encore ces horreurs à l'époque de Jules Caesar,
c'était les druides qui exitaient finalement ces
pratiques abominables que réprouvaient les romains. Idem chez les
aztèques. Tout cela venait des prêtres aussi, donc bien plus de la
superstition (qui est le véritable culte de Satan) que de l'instinct
animal dans ces sociétés. Ces sentiment barbares avaient en revanche
disparu chez les peuples plus civilisés et plus éclairés (égyptiens,
grecs,
romains, gallo-romains...).
Etrangement vous voyez très bien le satanisme des Hyksos (Apopi revendiqué, symbole du serpent et de la lèpre pour Yahvé et Moïse, le nil changé en sang...ect),
mais ensuite vous atténuez le caractère satanique du cannibalisme
biblique en vous focalisant sur le cannibalisme animal
sauvage primitif alors qu'il s'agit d'une offrande au Diable/Moloch.
Reculade... Autre reculade, vous expliquiez que le cannibalisme
pendant l'Exode c'était pour faire un sacrifice d'union, mais plus tard cela devient juste du survivalisme.
Malgré
donc quelques très belles sorties effectivement dignes de la
libre-pensée, vous restez finalement trop complaisant avec la croyance
religieuse et même compréhensif envers la soumission et le mensonge
envers soi qu'ils appellent la foi. Vous vous laissez d'ailleurs
emporter dans des affirmations peu rigoureuses sur le bénéfice de la foi. Vous nous dites que la foi allonge notre vie de 30% !
Et que ce serait une certitude scientifique établie ! Puis vous nous citez science&vie (journal de vulgarisation écrit par des journalistes de faible niveau scientifique) !
L'effet dont vous parlez est en fait beaucoup plus faible, quelques
années tout au plus, et est imputable à l'effet positif des
interactions sociales mais pas à la croyance religieuse. Voyez, vous
êtes réfuté sur ce point:
The Longevity Effects of Religious and Nonreligious Participation: A Meta-Analysis and Meta-Regression (2013)
https://www.jstor.org/stable/23353894
Religious people only live longer in religious cultural contexts: A gravestone analysis (2020).
https://psycnet.apa.org/record/2020-09224-001
google: religious interaction lifespan
Vous montrez donc ici de sérieuses limites que
certains utiliseront pour vous discréditer. Dommage, car cela n'enlève
rien à vos analyses remarquables sur l'exode et les Hyksos, où je
maintiens que vous ai trouvé très convaincant, mais là vous vous
effondrez...
Une de vos principale limites, est donc que vous restez finalement
prisonnier du judéo-christianisme et de la bible. Vous ne croyez peut-être pas en Dieu mais vous semblez croire en la Bible. L'écriture est certes nés à Sumer, mais nos langues et la religion
ancestrale des européens vient des indo-européens (les aryens). Intéressez vous à la religion proto-indo-européenne (5000 avant avant
notre ère). Cela vous sortira de votre centrisme judéo-chrétien quant à
l'origine biblique de notre civilisation. Les Proto-Indo-Européens étaient un
peuple sans écriture certes, mais les chercheurs en mythologie comparée ont
reconstitué leur religion grâce aux similitudes trouvées au sein des
peuples de langue indo-européenne, en supposant que le système de
croyance proto-indo-européen aurait survécu dans les traditions
ultérieures. (Religion et mythologie des Baltes. Une tradition indo-européenne).
La culture proto-indo-européenne se caractérise par la domestication du
cheval, l'usage de la roue et de chars à bœufs. Donc, ceux qui ont
inventé la roue, le char et les religions "païennes" n'étaient pas
encore conscients selon vous ? La conscience est beaucoup plus vieille à mon avis. Neandertal enterrait déjà ses morts il y a 50 000 ans.
Tout cela me semble des objections importantes contre votre thèse d'une
apparition de la "conscience" seulement à l'époque de l'apparition de
l'écriture à Sumer et dont la bible porterait la trace dans le texte de la genèse.
Ainsi, contrairement
à moi, qui suis clairement du côté des païens éclairés et des Lumières
radicales, vous
ne rompez pas avec le judéo-christianisme, bien au contraire. Dans vos
livres,
vous partagez même des préjugés anti-romains, anti-idolâtres et
pro-judéo-chrétien. Même un Ernest Renan est, par moment, plus
éclairé que vous !
J’ai trouvé plein d’emploi péjoratif du mot idolâtrie / idolâtres dans
votre tome 3 qui montre une grande insuffisance de votre part, sur ce
thème pourtant absolument
majeur de la bible. Si vous n’aviez pas négliger l’importance
fondamentale de
l'intolérance / l'iconoclasme dans cette religion de fanatiques ceci vous aurait mené
à percevoir le satanisme durable du judéo-christianisme. Voyez
mes vidéos sur la chute de l’empire romain, vous verrez que l'iconoclasme chrétien n’est pas un
détail dans le christianisme à l'époque romaine.
Pour attester de l'iconoclasme au temps de Moïse, vous faites d'ailleurs un usage inapproprié de Exode 18,11 dans votre Tome 2 et vos vidéos: "À présent je sais que Yahvé est plus grand que tous les dieux, car il était rempli de fureur contre eux". Vous utilisez une traduction atypique qui tord le sens du texte. Yahvé est ici en colère contre les égyptiens, pas contre les autres dieux. Il est dommage d'employer un mauvais argument pour soutenir ce point essentiel. Cela facilitera le déni. Je vous invite donc à corriger avec d'autres citations correctes (Exode 23:24), mais aussi d'autres textes bien plus tardifs (comme Sophonie 2,11) qui attestent de la persistance de ce trait satanique.
Enfin, la genèse est un texte sumérien introduit seulement
postérieurement au deutéronome qui est plus ancien, pour se rattacher à
une origine prestigieuse (Sumer), mais "les références en Ez et Es font apparaître
Abraham comme un ancêtre autochtone qui n’est pas venu d’ailleurs mais
qui a toujours habité dans le pays." Thomas Römer.
Le culte de Seth n'est donc pas la dérive d'un moment, juste au temps
de Moise, mais le culte de Seth/Baal est la vraie source des 3
monothéismes.
Quant à la question des accusations de meurtre rituel et de
cannibalisme contre les premiers chrétiens (les martyrs), vous montrez une surprenante méconnaissance (ou aveuglement volontaire) de votre part sur
ce sujet historique pourtant en lien direct avec le thème majeur vos
travaux. Les sources citées au début de ma vidéo "révélations
explosives..." contredisent directement ce que vous dites et affichez à l'écran dans
votre vidéo (L'existence textuelle…
juin 2023 11:30 – 12:00)
à propos des
martyrs chrétiens et de l’anthropophagie.
Vous vous contredisez d’ailleurs vous-même (car vous l'admettez comme
hypothèse dans votre T4), et puisque vous soutenez aussi l’hypothèse
audacieuse du cannibalisme des
apôtres à l'époque donc de Jésus. Voyez également la mise en oeuvre de la barbarie biblique
lors des révoltes juives au IIe siècle rapportées par Dion Cassius
Je
trouve donc que vous ménagez les trois religions du livre, et que vous
n’êtes
pas
allé
au bout de la vérité. Maintenant, si vous voulez ménager les croyants
(contrairement à
moi) pour toucher un public plus large, je peux tout à fait le
comprendre. Un silence aurait pu alors être admissible, mais en aucun
cas la participation active à un mensonge éhonté. Vous voir, VOUS,
colporter les mensonges chrétiens à propos de leurs martyrs, tout
en vous contredisant sur l'absence d'antropophagie chrétienne à l'époque romaine, j’avoue que ceci
méritait d’être
dénoncé.
Je vous invite donc à vous corriger sur ce point. Non, les accusations de pédoanthropophagie
envers les premiers chrétiens ne sont pas juste des calomnies des romains. Merci de ne pas vous joindre vous-aussi
à la désinformation sur les martyrs chrétiens qui ont des comptes à rendre
devant l’histoire. Vu votre travail qui doit faire éclater la vérité sur l’anthropophagie judéo-chrétienne,
essentielle à la compréhension du message biblique, ce déni des crimes
des premiers chrétiens est une faute grave, que je ne pouvais laisser passer sans réagir.
En conclusion, nous venons d'horizons intellectuels différents. Vous êtes
très influencé par la psychologie et par la psychanalyse, et je vous apprécie, malgré
vos incohérences et vos erreurs, et même si vous manquez, à mon gout, d’une radicalité réellement
philosophique.
Il demeure que vous avez vu bien plus juste, sur plein de choses, que la plupart
des autres, quant au vrai contenu de la bible !
Donc malgré mes critiques, sévères sur certains points, et certains forts
désaccords entre nous, je vous félicite pour votre travail et vous invite à continuer et à
progresser…
C. Willeime
juin 2023 (version augmentée octobre 2023)
PS: je suis vraisemblablement un asperger comme vous.