Révélations Explosives sur le Fanatisme des Premiers Judéo-Chrétiens




Le mensonge des premiers martyrs chrétien démasqué


     condamnation pour pratique criminelles: rituels d'infanticide.
On fait donc pleurer sur les premier martyrs chrétiens, mais non seulement on n'explique pas assez que les premiers chrétiens étaient en fait des fanatiques suicidaires qui faisaient tout pour mourir en martyr, mais en plus, on occulte le fait que les condamnés étaient des montanistes accusés de pratiquer des infanticides rituels. Agnes Anna Nagy. La forme originale de l'accusation d'anthropophagie contre les chrétiens).
    "Certaines enquêtes avaient tourné au détriment des inculpés. Les apologistes ne le nient pas" "[pour les chrétiens gnostiques] les martyrs avaient presque toujours tort ; les peines qu’ils souffraient étaient le juste châtiment de crimes qui auraient mérité la mort et qui étaient restés cachés." Renan
    Alors calomnie des romains, méprise ou réelle pratique chez certaines des premières sectes judéo-chrétiennes ? Et bien, les pères de l'église confirment l'accusation des romains ! D'après Saint-Augustin, "les Cataphrygiens, [= les chrétiens montanistes] pratiquent une foule de piqûres sur le corps d'un enfant d'un an : le sang qui en sort, ils le mélangent avec de la farine, en font du pain, et se préparent ainsi une sorte d'eucharistie. Si l'enfant meurt de ses blessures, on le regarde comme un martyr : s'il y survit, comme un grand prêtre." Augustin, Hérésies, XXVI. « [Montanus] égorgeait de misérables petits enfants et les coupait en morceaux pour leurs banquets impurs ; à cause de cela, jusqu'à une époque assez récente, nous étions soupçonnés de ces crimes ; car les montanistes étaient aussi appelés, à tort il est vrai, du nom commun de chrétiens » Cyrille de Jérusalem. Catéchèse 16.8."ils pilent le foetus dans un mortier, et le mêlent avec de la farine, du miel et du poivre, et prient Dieu en le mangeant" Saint Épiphane (cité par Voltaire). The Blood Libel Against the Montanists. Rives James.


    Le montanisme est un phénomène de l’an 170 à peu près ; or le montanisme est un des événements les plus notables du christianisme naissant. Après plus d’un siècle écoulé depuis les étranges hallucinations du cénacle des apôtres de Jérusalem, on vit renaître tout à coup, dans quelques cantons perdus de la Phrygie, la prophétie, la glossolalie, les charismes que l’auteur des Actes des Apôtres raconte avec tant d’admiration." Renan.
    Le gros des martyrs étaient des montanistes (voir ci-dessous), des fanatiques chrétiens millénaristes enragés qui voulaient la destruction du paganisme (voir ici) et qui seront d'ailleurs plus tard condamnés par l'église elle-même.
    Commentaires d'Ernest Renan sur les montanistes: "Le montanisme est une sorte de retour vers le judaïsme au sein du christianisme phrygien." "nous affirmons même que les adhérents de ces sectes, repoussés par l’orthodoxie, étaient les vrais successeurs de Jésus, des Douze et de la famille du Maître." "les martyrs montanistes (et nulle Église n’en avait davantage)" "Sous Dèce, les montanistes fournissent au martyre un contingent considérable." "C’est le montanisme qui inventa cette étrange association d’idées, créa la Vierge martyre". Les martyrs de Lyon (Blandine ect..) étaient accusés d'infanticide et étaient sous influence montaniste (Renan: "Montanistes par l’ardeur du martyre, les Lyonnais sont..." "Après avoir été la ville du gnosticisme et du montanisme, Lyon sera..."). "le Phrygien Alexandre, qui semble avoir apporté à Lyon les idées montanistes, était en Gaule « depuis plusieurs années » quand il fut martyrisé en 177". Disciple de Polycarpe, Pothin arrive de Smyrne en Asie Mineure vers 140. Il est le premier évêque de Lyon. Renan Saint Paul Antéchrist Marc-Aurèle



    Dans le nouveau testament, on peut lire: "C'est par la foi qu'Abraham a offert Isaac lorsqu’il a été mis à l'épreuve. Oui, il a offert son fils unique en sacrifice [..] Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." Epître aux Hébreux 11,17-19 (étrangement, l'auteur affirme que le sacrifice d'Isaac qui n'a pas eu lieu a eu lieu et semble excuser ce meurtre par la résurrection. une justification de la pratique ?).


"sans effusion de sang il n’y a pas de pardon" "Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit. Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée." ""C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites." Epitre aux Hébreux


Jacques "Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel? "

     "Selon le texte biblique, il a seulement échappé à la mort lorsque l’ange du Seigneur a interdit à son père Abraham de porter la main sur lui (Gn 22,12), mais les sources juives parlent bel et bien de mort et de résurrection. Le texte le plus explicite à ce sujet se trouve dans les Pirqé de-Rabbi Éliézer [..] Il existe donc un faisceau d’indices permettant d’affirmer l’existence d’une tradition juive ancienne selon laquelle Isaac n’a pas été épargné, comme le dit le texte biblique, mais qu’il a bel et bien perdu et retrouvé la vie sur le mont Moria"
Michel Remaud. Isaac et la foi en la résurrection des morts






 "L'Eternel parla à Moïse, et dit: "Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d'Israël, tant des hommes que des animaux: il m'appartient"" Exode 13-1 "Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Eternel tout premier-né des mâles" Exode 13-15.

    "Fabricius nous a conservé l’ancien conte d’un Juif qui se mêla d’être plaisant, et qui fit sentir combien les prêtres juifs, ainsi que les autres, aimaient à faire bonne chère aux dépens des pauvres gens. Le grand-prêtre Aaron va chez une bonne femme qui venait de tondre la seule brebis qu’elle avait : « Il est écrit, dit-il, que les prémices appartiennent à Dieu ; » et il emporte la laine. Cette brebis fait un agneau : « Le premier né est consacré ; » il emporte l’agneau, et en dîne. La femme tue sa brebis ; il vient en prendre la moitié, selon l’ordre de Dieu. La femme, au désespoir, maudit sa brebis : « Tout anathème est à Dieu, » dit Aaron ; et il mange la brebis tout entière. C’était là à peu près la théologie de toutes les nations." Voltaire



    Cannibalisme: Le philosophe Porphyre dénonçait la communion chrétienne comme du cannibalisme, un fantasme effectivement courant chez les permiers judéo-chrétiens: "Les Juifs victorieux dévoraient les membres, léchaient le sang, et enlaçaient les entrailles autour de leur corps en forme de ceinture" Gibbon, chap XVI. Voir aussi dans la bible: "Vous vous rassasierez à ma table de la chair des chevaux et des cavaliers, de la chair des héros et de tous les hommes de guerre, Dit le Seigneur, l'Eternel." Ézéchiel 39-20. "Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des guerriers, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous les hommes, libres et esclaves, petits et grands" Apocalypse 19.18. "Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage." Evangile de Jean 6-54/58. Voltaire, Dictio. Philos., Anthropophages.




"Les poètes, il est vrai, imputent à Saturne d’avoir dévoré ses enfants, et la théologie physique interprète cette tradition comme il lui plaît; mais l’histoire porte simplement qu’il les tua; et si à Carthage on lut sacrifiait des enfants, c’est un usage que les Romains ont répudié.
Augustin, citée de Dieu, VII, XXVI




Fin des sacrifices ? La mort sur la croix de Jésus-Christ: un sacrifice païen ? Jésus nous dit qu'il "donne sa vie pour la rançon de beaucoup" Marc 10-45. Les païens superstitieux sacrifiaient des animaux vivants pour apaiser la colère des dieux mais la pratique était critiquée (Lucrèce, Ammine Marcellin contre Julien...) et remplacée par de l'encens. La mort de Jésus rentre toutefois dans cette logique superstitieuse, sauf que c'est un sacrifice humain volontaire pour apaiser le courroux de Dieu-le-père une bonne fois pour toute et racheter le péché des hommes. Sauf que tous veulent l'imiter, Paul, Pierre, Ignace, Justin....          Le judaïsme était une religion sacrificielle contrôlée par les rabbins qui avaient décrétés que les sacrifices devaient avoir lieu dans le temple de Jérusalem. Après la destruction du temple en 70 par les Romains, les sacrifices ne peuvent donc plus avoir lieu et la religion judaïque est conduite à se transformer. La destruction du temple a favorisé la conversion des juifs au judaïsme rabbinique/talmudique ou au christianisme : "je veux la miséricorde et non le sacrifice" Mat 12-7.





    Les martyrs chrétiens étaient volontaires au supplice. Dans les actes des apôtres: "[Les juifs] les firent battre de verges [] Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus." Actes 5-40. Saint Justin de Naplouse: "C'est là notre désir le plus cher, souffrir pour Notre Seigneur Jésus-Christ afin d'être sauvé" (à Rusticus). D'après Justin, les chrétiens embrassaient "avec joie le trépas" (Apologie II, XII). Idem On voit que la vie de Paul relatée dans les Actes des apotres cherche à reproduire celle de Jésus.

    "Un jour le proconsul d’Asie, Arrius Antoninus, ayant ordonné de rigoureuses poursuites contre quelques chrétiens, vit tous les fidèles de la ville se présenter en masse à la barre de son tribunal, réclamant le sort de leurs coreligionnaires élus pour le martyre ; Arrius Antoninus, furieux, en fit conduire un petit nombre au supplice et renvoya les autres en leur disant: « Allez-vous-en, misérables ! Si vous tenez tant à mourir, vous avez des précipices, vous avez des cordes»." Renan et Gibbon (ChapXVI). (Voir aussi John Scheid).
   
Les chrétiens sont des fanatiques suicidaires que les romains ne veulent pas particulièrement persécuter pour leur croyance. Au contraire, on voit leur embarras à punir ces masochistes: « Vous autres Chrétiens, si vous aspirez à mourir, que ne vous tuez-vous pas vous-mêmes ? vous jouirez plus tôt de votre Dieu et vous nous causerez moins d’embarras » (Justin de Naplouse, Apologie II, IV) et enfin l'empereur Antonin aurait dit: "ne voyez-vous pas que tout ce qu’ils ambitionnent, c’est de mourir pour la cause dont on leur fait un crime ; que cette mort même est une victoire sur vous, puisqu’ils préfèrent la souffrir plutôt que de se soumettre à ce que vous exigez d’eux ?" (Justin de Naplouse, Apologie, Apologie I).

      Radicalisation chez Ignace d'Antioche, son désir très fort du martyre sanglant dans l'arène peut sembler étrange au lecteur moderne: il conçoit le martyre comme une libation, un sacrifice envers le Christ et demande à ses amis de ne pas intervenir pour le faire  libérer: "Laissez-moi être la pâture des bêtes, par lesquelles il me sera possible de jouir de Dieu. Je suis le froment de Dieu, et il faut que je sois moulu par la dent des bêtes, pour devenir pur pain du Christ. [...] Feu et croix, troupeaux de bêtes, lacérations, écartèlements, dislocation des os, mutilation des membres, mouture de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu seulement que je jouisse de Jésus-Christ" (lettre aux romains).

    Idem chez Polycarpe de Smyrne:  "au cours de sa prière, trois jours avant d’être arrêté, il eut une vision : son oreiller prenait le feu et était entièrement consumé. Alors il se tourna vers ses compagnons :  "Il faut que je sois brûlé vif"." Récit du martyre de saint Polycarpe.
    Idem dans les Actes du martyre de Cyprien: "Après cette sentence, le peuple des frères s’écriait : « Qu’on nous décapite avec lui ! »"

    Idem chez Perpétue: "elle se désolait, à la pensée qu’on ajournerait son martyre, à cause de son état : la loi interdisant d’exécuter des femmes enceintes. Elle craignait aussi qu’elle n’eût à verser plus tard son sang pur et sans tache dans une fournée de criminels. Ses compagnons de martyre étaient profondément tristes à la pensée de laisser seule une si bonne compagne, une amie qui avec eux marchait vers une même espérance."
    "En raison des difficultés inhérentes à un accouchement au huitième mois, elle souffrait beaucoup et gémissait. Alors, un des geôliers lui dit : « Si déjà tu gémis ainsi maintenant, que feras-tu une fois livrée aux fauves, que tu as bravés en refusant de sacrifier ? » Félicité lui répondit : « Maintenant c’est moi qui souffre ce que je souffre. Mais, là-bas, un autre sera en moi qui souffrira en moi, parce que c’est pour lui que je souffrirai. "
    "Le jour de la victoire se leva enfin. Les martyrs quittèrent la prison et s’acheminèrent vers l’amphithéâtre ; on eût dit qu’ils montaient au ciel. Leurs visages étaient radieux, ils étaient beaux. Ils étaient émus non de peur, mais de joie. "
    "Félicité la suivait ; elle était toute joyeuse de son heureuse délivrance qui lui permettait d’affronter les fauves ; elle était ravie d’aller du sang au sang, de l’accoucheuse au rétiaire, pour se purifier par un second baptême."
    "Révocatus, Saturninus et Saturus menaçaient le peuple de la colère divine. Quand ils passèrent devant la loge d’Hilarianus, ils lui dirent par gestes et par signes : « Tu nous juges, mais Dieu te jugera ! » Le peuple, exaspéré, demanda qu’on les fît fouetter par les chasseurs rangés en file. Les martyrs s’en réjouirent ; ils pouvaient ainsi partager les souffrances du Seigneur."




    Crises de Glossolalie chez les apôtres : Délires dans un langague incompréhensible. Signe souvent observé dans les maladies mentales.
    "Première épître aux Corinthiens : « Celui qui parle en langues [lalein glosse] ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend. Sous l’influence de l’Esprit, il dit des choses inintelligibles. » [..]



 

     Les fanatiques chrétiens extrêmement violents: les circoncellions donatistes (le daesch chrétien du IVe siècle): "la fureur des donatistes était enflammée par une frénésie d’une espèce extraordinaire et dont il n’y a jamais eu d’exemple dans aucun temps et dans aucun pays, s’il est vrai qu’ils l’aient poussée au degré d’extravagance qu’on leur attribue. Une partie de ces fanatiques détestaient la vie et désiraient vivement de recevoir le martyre. Il leur importait peu par quel supplice ou par quelles mains ils périssaient, pourvu que leur mort fût sanctifiée par l’intention de se dévouer à la gloire de la vraie foi et à l’espérance d’un bonheur éternel. Ils allaient quelquefois insulter les païens au milieu de leurs fêtes et jusque dans leurs temples, dans l’espérance d’exciter les plus zélés idolâtres à venger l’honneur de leurs divinités"  [Ils pratiquent des suicides collectifs: des exaltés s'immolent sur des bûchers, se jettent, parfois en groupe, du haut de rochers.]
    "ils se servaient ordinairement d’une forte massue qu’ils appelaient une israélite, et leur cri de guerre bien connu, loué soit Dieu, répandait la consternation dans toutes les provinces désarmées de l’Afrique"  "ils incendièrent les villages après les avoir pillés, et régnèrent en tyrans sur toute la campagne. L’agriculture et l’administration de la justice étaient interrompues : comme les circoncellions prétendaient rétablir l’égalité primitive du genre humain et réformer les abus de la société civile, ils offraient un asile aux esclaves et aux débiteurs qui accouraient en foule sous leurs drapeaux sacrés. Lorsqu’on ne leur résistait pas, ils se contentaient ordinairement de piller ; mais la moindre opposition était suivie de violences et de meurtres ; et ils firent souffrir les tortures les plus affreuses à quelques prêtres catholiques qui avaient voulu signaler imprudemment leur zèle." "un philosophe impartial découvre aisément l’influence ou l’abus de l’inflexibilité d’esprit puisée dans le caractère et les principes de la nation juive."

Gibbon, Histoire.., Chap XXI



Note: La foi juive est un fanatisme absolu oppposé à la Raison. Le dieu juif réclame des actes de pure fanatisme pour prouver sa foi. Par exemple, pour mettre à l'épreuve l'indéfectibilité  de la foi abrahamique, le dieu biblique réclame des actes absurdes et contre-natures comme lui sacrifier son propre enfant (sacrifice d'Isaac. Genèse 22) ou manger de la merde (Ezéchiel 4.12). Saint-Augustin approuve ce fanatisme: "Jephté comme obéissant à un ordre de Dieu, quand, voyant sa fille qui venait à sa rencontre, il la tue pour être fidèle au voeu qu’il avait fait" (Augustin, citée, I, XXI).


    JUDEO-CHRISTIANISME Note: il est absurde d'opposer l'islam au judéo-christianisme, car l'islam est une secte judéo-chrétienne (les ebionites / nazaréen). Jesus cité 36 et Moise 136 fois dans le Coran. Strict observance de la loi juive: pas de porc, iconoclasme...
    "Les Juifs qui, tout en étant chrétiens, observent la Loi sont des ébionites. l’islamisme est à beaucoup d’égards la prolongation ou plutôt la revanche du nazaréisme. Mahomet fut un nazaréen, un judéo-chrétien. Le monothéisme sémitique reprit par lui ses droits et se vengea des complications mythologiques et polythéistes, que le génie grec avait introduites dans la théologie des premiers disciples de Jésus. Mahomet ne fit, en somme, que revenir au judéo-christianisme de Zénobie, par réaction contre le polythéisme métaphysique du concile de Nicée et des conciles qui suivent." Renan



 
  Les judéo-chrétiens voulaient détruire le paganisme. "L’aversion non dissimulée des chrétiens pour les temples, les statues, les autels, amenait sans cesse des incidents" Renan. "si on punit quelques chrétiens, c’est qu’ils voulaient détruire la religion de l’État, et qu’ils brûlaient les temples quand ils le pouvaient." Voltaire.
    En 259 l'officier de l'armée romaine Polyeucte se rebelle contre l'édit de Dèce et s'en va casser toutes les statues du temple de Mélitène. Saint Théodore Tiron s’avisa de brûler, par dévotion, le temple de Cybèle dans Amasée. Le textes montre qu'il n'est pas condamné pour sa foi chrétienne déclarée à ses supérieurs, mais qu'il est arrêté seulement après son acte de vandalisme, et même après cela on lui offre un pardon s'il cesse d'être chrétien, mais comme il s'obstine, rit à ses juges, il est condamné à mort en 303 sous Dicolétien.

La haine judéo-chrétienne pour le paganisme gréco-romain.
   
   I - Accusation d'incohérence du polythéisme contre l'idée monothéiste, provenant de l'incompréhension de la pensée païenne panthéiste. En fait la véritable opposition n'est pas dans l'idée de l'unicité de dieu mais dans la transendance magique du Dieu chrétien opposée à l'immanence à tendance naturaliste du paganisme qui confond dieu avec la nature et où les dieux ne sont que les divers manifestatiosn des puissances de la nature: zeus pour la foudre, la manifestation la plus puissante ; nepture - la mer ; minerve - la partie élevée de l'air mais aussi de l'âme/de la pensée.... ("la pluralité des dieux ne subsiste plus, du moment que Jupiter les comprend tous" Augustin, citée, VII, XIII)

L'arnaque du soi-disant monothéisme
"Et cependant ces gens-là [les chrétiens] sont religieux à leur manière, puisque le dieu qu'ils adorent est I'Être réellement tout puissant et tout bon qui gouverne le monde visible, et que nous adorons nous-mêmes, je le sais, sous d'autres noms. Ils me semblent donc agir comme il faut, en ne manquant point à leurs lois; seulement ils pèchent en ceci, que, au mépris des autres dieux, ils en servent exclusivement un seul, dont ils nous croient privés, nous autres Gentils, enflés qu'ils sont d'un orgueil barbare poussé jusqu'à la folie."
Empereur Julien, lettre à Théodore

Varron est une des sources principales sur la religion romaine.
"Varron dit encore, dans son introduction à la théologie naturelle, qu’il croit que [...] ce monde est Dieu. [...] Il semble ici que Varron reconnaisse en quelque façon l’unité de Dieu; mais pour faire en même temps la part du polythéisme, il ajoute que le monde est divisé en deux parties, le ciel et la terre, le ciel en deux autres, l’éther et l’air, la terre, de même, en eau et en continent; que l’éther occupe la région la plus haute, l’air la seconde, l’eau la troisième, la terre enfin la plus basse région; que ces quatre éléments sont l’emplis d’âmes, le feu et l’air d’âmes immortelles, l’eau et la terre d’âmes mortelles; que dans l’espace qui s’étend depuis la limite circulaire du ciel jusqu’au cercle de la lune habitent les âmes éthérées, qui sont les astres et les étoiles, dieux célestes, visibles aux sens en même temps qu’intelligibles à la raison;" "dès lors la pluralité des dieux ne subsiste plus, du moment que Jupiter les comprend tous, soit qu’on les regarde comme ses parties ou ses puissances, soit qu’on donne à l’âme du monde partout répandue le nom de plusieurs dieux à cause des différentes parties de l’univers ou des différentes opérations de la nature" "Ainsi tous les dieux choisis ne sont que le monde; les uns le monde entier, les autres, quelques-unes de ses parties"
Augustin, cité de Dieu, VII, VI -  XIII - XVI


 si l'on veut appeler la mer Neptune, et les moissons Cérès, si l'on se plaît à employer abusivement le nom de Bacchus au lieu du terme propre qui désigne le vin, on est maître aussi de donner à la terre le titre de Mère des dieux, pourvu qu'en réalité on préserve son esprit de la souillure honteuse de la superstition
Lucrèce, de la Nature des Choses, Chant II, 651-660.


    II -  Association théologique/platonicienne du bien au seul grand dieu. Si le grand Dieu est bon, le mal vient donc des esprits inférieurs, les démons du paganisme. Les dieux du paganisme (Aphrodite, Apollon ect..) sont ainsi donc identifiés comme des esprits maléfiques, et le paganisme sottement pris pour un culte démoniaque. la haine des divinités païennes provient de ce raisonnement théologique. Le concept absurde de bon dieu transcendant invite alors à combattre à mort la religion païenne.
    III -  Accusation d'immoralité dans les mythes des dieux. C'est vrai, mais la bible hébraïque est elle aussi un ouvrage immoral remplit d'appel au meurtre des femmes et des bébés et de génocide et sacrifice humain par le dieu juif. On y trouve également des scène d'inceste (files de Loth. Deutéronome, 25,5) de viol et de canibalisme....
    IV - Accusation d'immoralité des païens (vise essentiellement les questions sexuelles). Mais les païens accusent réciproquement les chrétiens d'immoralité (Zosime, Eunape..). A lire les philosophes païens et les pères de l'église l'avantage de moralité est clairement en faveur du paganisme. Augustin admet d'ailleurs que c’est "ce désir de la gloire qui ont inspiré aux Romains tout ce qu’ils ont fait de merveilleux" citée, V, XVIII ce qui réfute sa doctrine de l'humilité.
   V - Dénonciation de la superstition païenne (sacrifices, devin, magiciens, aruspice ect...). Rien de mieux que ce qu'on déjà dit les philosophes, alors même que, le chistianisme avec ses miracles, ses prophéties et ses guérisseurs est lui complètement issue de la pensée magique. Les païens accusent d'ailleurs les prêtres chrétiens d'être une bande de charlatants et d'imposteurs qui n'a comme public que des niais et des sots (Celse, Porphyre).
     VI - Accusation d'idolâtrie (les idôles = les statues païennes). Symbolique non comprise (Porphyre de Tyr: "même en supposant que l'un des Grecs ait l'esprit assez léger pour penser que les dieux habitent dans les statues, son idée serait beaucoup plus pure que celle de l'homme qui croit que le Divin est entré dans le sein de la Vierge Marie").

    La haine judéo-chrétienne pour l'idôlatrie et le poythéisme provient du judaisme. En effet les deux premiers des 10 commandements ordonnés par Moise sont: " 1 /Tu n’auras pas d’autres dieux que moi ; et 2 / Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux ". (monolatrie).
idem dans l'islam: Destruction de sites liés à l'Islam précoce

    En 346 Julius Firmicus Maternus écrit aux empereurs chrétiens et invoque l'ancien testament pour réclamer la destrution du paganisme: « Celui qui sacrifiera aux idoles sera exterminé, et son nom sera entièrement effacé de dessus la terre. »  Exode, chap. 22. « Si votre frère, si votre fils, si votre femme, qui est à côté de vous, si votre ami, qui est un autre vous-même, vous dit en secret: Allons adorer les dieux des nations étrangères! vous n'y consentirez point, vous ne prêterez point l'oreille à ses discours; vous ne l'épargnerez point et n'userez point de dissimulation ni d'indulgence envers lui ; vous le dénoncerez et lèverez le premier la main pour le faire mourir, et tout le peuple la lèvera ensuite. Il sera lapidé et mourra pour avoir voulu vous détourner du culte de Dieu. »  Deutéronome, chap. 15. "La loi défend de pardonner ni au fils ni au frère. Elle oblige à punir la femme que l’on aime tendrement et à lui enfoncer le fer dans le sein. Elle met les armes en main et commande de les tourner contre les amis les plus intimes, et elle anime tout le peuple à venger Dieu et à exterminer l'idolâtre. Elle menace même les communautés et les villes d'une ruiné entière" "vous les ferez mourir par l'épée; vous mettrez le feu à la ville et vous n'y laisserez aucun habitant. " Deutéronome, chap. 13.  "Je ferai mourir de mort ses enfants" Apocalypse 2-23





     L'origine du conflit entre gréco-romain et judéo-chrétien.
    Au IIe siècle avant JC, les rois  séleucide Antiochus IV epiphane et Démétrios Ier Sôter converti à l'épicurisme veulent interdire le judaisme et provoquent la révolte des macchabéens (Epikoros = athée, incroyant en hébreux). Révoltes après la mort d'Hérode en 4 av JC puis en 6. Guerre de Judée en 66-73 au cours delaquelle le temple de Jérusalem est détruit par Titus. Emeutes de 115-117 sous Trajan, connues sous le nom de guerre de Kitos. Enfin révolte de Bar Kokhba en 132-135 sous Hadrien qui met un terme à l'état juif).

        Pour Flavius Joseph, Antiochus est "impie et athée" (contre Apion, II, VIII). "Antiochus essaya de les guérir de leurs superstitions et de leur donner les mœurs grecques. Ses efforts pour changer en mieux ce peuple abominable furent arrêtés par la guerre des Parthes" au contraire, [les rois juifs] entretinrent la superstition dans l’intérêt de leur pouvoir" Tacite, Histoire, V

 
"Ce que les martyrs chrétiens ont fait dans les premiers siècles de notre ère, ce que les victimes de l’orthodoxie persécutrice ont fait dans le sein même du christianisme jusqu’à notre temps, les Juifs le firent durant les deux siècles qui précèdent l’ère chrétienne". Renan
    "Les fanatiques d’Israël ne combattaient pas pour la liberté ; ils combattaient pour la théocratie" "L’idéal qu’ils poursuivaient eût été un état insupportable, analogue pour l’intolérance à la triste époque asmonéenne ; c’eût été le règne des zélotes, radicaux de la pire espèce ; c’eût été le massacre des infidèles, la terreur. Tous les libéraux du iie siècle en jugèrent de la sorte." "Le royaume temporel des Juifs avait été odieux, dur, cruel ; l’époque des Asmonéens, où ils jouirent de l’indépendance, fut leur plus triste époque." Renan

    "L’administration d’Adrien devenait chaque jour moins tolérante envers les sectes orientales, dont l’empereur se moquait.""Ce qui réellement mit les armes aux mains des Israélites, ce fut l’horreur que leur causait la transformation de Jérusalem ou, en d’autres terme s, les progrès de la construction d’Ælia Capitolina." "Un homme fort intelligent, appartenant comme les Juifs à une race noble et vaincue, l’antiquaire Pausanias, s’exprime ainsi : « De mon temps régna cet Adrien, qui montra tant de respect envers tous les dieux et eut si fort à cœur le bonheur de ses sujets. Il n’entreprit aucune guerre sans y être forcé. Quant aux Hébreux voisins de la Syrie, c’est parce qu’ils s’étaient révoltés qu’il les dompta. »
" L’exercice des pratiques les plus essentielles de la religion mosaïque, la circoncision, l’observation du sabbat et des fêtes, de simples usages en apparence insignifiants, furent interdits sous peine de mort. Le seul fait d’enseigner la Loi était poursuivi. L’ordination rabbinique entraînait pour celui qui confirmait et pour celui qui était confirmé la peine capitale.
"
    "Le vieux nom de Jérusalem fut presque oublié. Ælia le remplaça dans tout l’Orient ; cent cinquante ans plus tard, Jérusalem était un nom de géographie ancienne, que personne ne connaissait plus. La ville se remplit d’édifices profanes : forums, bains, temples, théâtres, tétranymphées, etc.. Les statues furent prodiguées de tous les côtés. L’esprit subtil des juifs y chercha des intentions railleuses, que certainement les ingénieurs d’Adrien n’eurent pas. Ainsi, au-dessus de la porte qui menait à Bethléem, était une sculpture en marbre où l’on croyait distinguer un porc ; et l’on voyait là une sanglante ironie contre le peuple vaincu. Durant ses trois mille ans d’histoire, Jérusalem n’a eu que ces deux cents ans, d’Adrien à Constantin, où la libre vie humaine se soit épanouie dans son sein" Renan.


   L'impôt civile contre la théocratie. Les premiers chrétiens haissaienl Ia clvilisation commo une oeuvre de l'esprit du mal. "l’impôt, dans les idées de la pure théocratie, était presque une impiété. Dieu étant le seul maître que l’homme doive reconnaître, payer la dîme à un souverain profane, c’est en quelque sorte le mettre à la place de Dieu. Complétement étrangère à l’idée de l’État, la théocratie juive ne faisait en cela que tirer sa dernière conséquence, la négation de la société civile et de tout gouvernement. L’argent des caisses publiques passait pour de l’argent volé" Renan
    En Judée, Ponce pilate prend l'argent du temple pour construire un aqueduc et apporter l'eau à Jérusalem gratuite pour tous, mais les juifs religieux se rebellent.


 





       Pourquoi Rome condamnait les chrétiens ? Rome ne condamne pas la foi en temps que telle, mais le fanatisme l'obstination chrétienne qui sont sources de révoltes violents. Après leurs provocations haineuses contre "l'idolâtrie", c'est souvent la foule païenne superstieuse en colère qui réclame la condamnation des chrétiens aux autorités locales (ex chez les Martyrs de Lyon. Polycarpe de Smyrne. chez Lucien de Samosate, Alexandre faux prophète. réponse de Trajan à Pline). "Le bas peuple était ainsi le foyer de la haine contre les chrétiens." Renan. Le gouvernement romain se contente généralement de condamner les agitateurs chrétiens les plus extrémistes pour troubles à l'ordre public afin de rétablir le calme ; mais on ne poursuit donc pas les chrétiens en soi pour leur croyance ou leur incroyance.
    Rome ne persécutait pas les philosophes, même athées: "pourquoi les philosophes, étant semblables à nous, ne sont-ils pas forcés de remplir ces devoirs auxquels nous ne pouvons nous soustraire sans danger pour la vie? Et, en effet, qui force un philosophe à sacrifier, ou à jurer ou à mettre devant sa maison, en plein midi, des lampes inutiles? Loin de là, ils démolissent vos dieux publiquement, ils attaquent aussi les superstitions publiques dans leurs écrits, et vous les louez. La plupart même aboient contre les princes, et vous les approuvez, vous les récompensez par des statues et des traitements, bien loin de les condamner aux bêtes !" Tertulien, Apologiétique, 46
        Ce qui est reproché aux chrétiens par Rome, ce n'est pas l'absence de croyance aux dieux, ni même la non-participation à tel ou tel rituel païen, mais c'est le fanatisme religieux qui leur interdit obstinément d'y participer et qui les a poussés à leur folles révoltes contre Rome. Du point de vue romain, le fanatisme juif a déjà provoqué d'incessantes révoltes sanglantes depui des siècles donc Rome demande désormais à ces mauvais citoyens qu'elle a vaincu et épargnés de prêter un serment civique (sacrifier à l'Empereur) pour rétablir la paix romaine avec eux (et ceux qui s'obstinent dans leur sédition haineuse millénariste sont exécutés comme ennemis).



       Marc-Aurèle, les stoïciens, Lucien et Celse contre les chrétiens. Pourquoi les sages stoïciens ont-ils sélectivement condamnés les chrétiens, si ce n'était parce que les premiers chrétiens était bien une secte de fanatiques qui troublaient l'ordre et la morale public ?
    Les apologistes chrétiens du IIe siècle (le père de l'église Justin de Naplouse et Athénagore) se plaignent de persécutions ciblées et s'adressent directement à Marc-Aurèle ; mais un de ses maîtres stoïcien, Quintus Junius Rusticus, préside le procès et la condamnation à mort de Justin de Naplouse vers 165. "Junius Rusticus, dont [Marc-Aurèle] vénéra la personne et suivit la doctrine. Ce Rusticus était un homme aussi éminent à la guerre que pendant la paix, et qui avait approfondi la philosophie stoïcienne. Antonin ne faisait rien sans le consulter, l'embrassait toujours avant les préfets du prétoire, le désigna deux fois consul, et, après sa mort, demanda pour lui des statues au sénat" (Histoire Auguste). Dans ses pensées, Marc-aurèle le loue "pour être disposé à l'indulgence et à la réconciliation" (pensée I, VII). "C’était la coutume de Marc-Aurèle de diminuer pour tous les crimes les peines déterminées par les lois, quoiqu’il restât parfois inexorable aux prières de ceux qui avaient commis avec audace de graves délits."
(Histoire Auguste).

     Augustin d'Hippone cite "Antonin" dans son ouvrage La Cité de Dieu comme la quatrième des dix persécutions. Les chrétiens imputent également à Marc-Aurèle le martyre de Polycarpe de Smyrne (en 155 quand il est encore que préfet du prétoire) ou plutôt en 167. Un rescrit de Marc-Aurèle condamne à la relégation dans une île ceux qui agitent les esprits par des pratiques superstitieuses (Digeste, XLVIII, 19, 30. Renan, Chap IV, note 16 parle de "déportation"). En 175, sur le chemin de l'Egypte, en Judée, Marc-Aurèle croise des juifs qu'il juge pires que les barbares de Germanie (Ammien Marcellin). Après une possible rencontre avec Lucien de Samosate en Egypte en 175 à qui il est confié des fonctions administratives ; Marc-Aurèle reprend le chemin de Rome où il rencontre possiblement Celse sur le conseil de Lucien. Au printemps 176, Marc Aurèle est en Syrie ; il visite Antioche puis se rend à Smyrne par la Cilicie et la Carie. En septembre, Marc Aurèle est à Athènes, puis rentre à Rome où il célèbre son triomphe sur les Germains le 23 décembre. "la recrudescence de persécutions se remarque surtout vers 176" (Renan, Chap XVII). Eusèbe de Césarée, écrivant près d'une centaine d'années après son règne, décrit Marc Aurèle comme un persécuteur des chrétiens (martyrs de Lyon en 177), et montre Marc-Aurèle confirmer la peine de mort pour les obstinés même s'ils sont citoyens romains. En 178, Marc-Aurèle quitte Rome pour la Germanie, date proposée pour la rédaction/publication du traité de Celse, contre les chrétiens.






Celse: Le premier philosophe païen contre les chrétiens

 

La Chute de l'Empire Romain causée par le christianisme ?
 

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        La page noire de Jésus-Christ

 

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