Révélations Explosives sur le Fanatisme des Premiers Judéo-Chrétiens
iconoclasme suicidaire, masochisme, rituel d'infanticide, canibalisme...
Marc-Aurèle, les stoïciens, Lucien
et Celse contre les chrétiens. Pourquoi les sages stoïciens ont-ils sélectivement
condamnés les chrétiens, si ce n'était parce que les premiers chrétiens était bien
une secte de fanatiques qui troublaient l'ordre et la morale public ?
Les
apologistes chrétiens du IIe siècle (le père de l'église Justin de Naplouse et Athénagore) se plaignent de persécutions et s'adressent
directement à Marc-Aurèle ; mais un de ses maîtres stoïcien, Quintus Junius Rusticus, préside le procès et la condamnation à mort de
Justin de Naplouse vers 165. "Junius Rusticus,
dont [Marc-Aurèle] vénéra la personne et suivit la doctrine. Ce Rusticus était un homme aussi éminent à la guerre que
pendant la paix, et qui avait approfondi la philosophie stoïcienne. Antonin ne
faisait rien sans le consulter, l'embrassait toujours avant les préfets du
prétoire, le désigna deux fois consul, et, après sa mort, demanda pour lui des
statues au sénat" (Histoire Auguste). Marc-aurèle
le loue "pour être disposé à l'indulgence
et à la réconciliation" (pensée I, VII). "C’était
la coutume de Marc-Aurèle de diminuer pour tous les crimes les peines
déterminées par les lois, quoiqu’il restât parfois inexorable aux
prières de ceux qui avaient commis avec audace de graves délits." (Histoire Auguste).
Augustin d'Hippone cite Antonin
dans son ouvrage La Cité de Dieu comme la quatrième des dix persécutions. Les
chrétiens imputent également à Marc-Aurèle le martyre de Polycarpe de Smyrne
(en 155 quand il est encore que préfet du prétoire) ou plutôt en 167. Un
rescrit de Marc-Aurèle condamne à la relégation dans une île ceux qui agitent
les esprits par des pratiques superstitieuses (Digeste, XLVIII, 19, 30. Renan, Chap
IV, note 16 parle de "déportation"). En 175, sur le chemin de
l'Egypte, en Judée, Marc-Aurèle croise des juifs qu'il juge pires que les
barbares de Germanie (Ammien Marcellin). Après une possible rencontre avec
Lucien de Samosate en Egypte en 175 à qui il est confié des fonctions
administratives ; Marc-Aurèle reprend le chemin de Rome où il rencontre
possiblement Celse sur le conseil de Lucien. Au printemps 176, Marc Aurèle est
en Syrie ; il visite Antioche puis se rend à Smyrne par la Cilicie et la Carie.
En septembre, Marc Aurèle est à Athènes, puis rentre à Rome où il célèbre son
triomphe sur les Germains le 23 décembre. "la recrudescence de
persécutions se remarque surtout vers 176" (Renan, Chap
XVII). Eusèbe de Césarée, écrivant près d'une centaine d'années après son
règne, décrit Marc Aurèle comme un persécuteur des chrétiens (martyrs de Lyon
en 177), et montre Marc-Aurèle confirmer la peine de mort pour les obstinés
même s'ils sont citoyens romains. En 178, Marc-Aurèle quitte Rome pour la
Germanie, date proposée pour la rédaction/publication du traité de Celse, contre les
chrétiens.
Au IIe siècle
avant JC, les rois séleucide Antiochus IV epiphane et Démétrios Ier Sôter
converti à l'épicurisme veulent interdire le judaisme
et provoquent la révolte des macchabéens (Epikoros = athée, incroyant en hébreux). Révoltes après la mort d'Hérode en 4 av
JC puis en 6. Guerre de Judée en 66-73 au cours delaquelle
le temple de Jérusalem est détruit par Titus. Emeutes de 115-117 sous Trajan, connues sous le nom de
guerre de Kitos. Enfin révolte de Bar Kokhba en 132-135 sous Hadrien qui met un terme à l'état juif).
"Les fanatiques d’Israël ne combattaient pas pour la
liberté ; ils combattaient pour la théocratie" "L’idéal qu’ils poursuivaient
eût été un état insupportable, analogue pour l’intolérance à la triste époque
asmonéenne ; c’eût été le règne des zélotes, radicaux de la pire espèce ; c’eût
été le massacre des infidèles, la terreur. Tous les libéraux du iie
siècle en jugèrent de la sorte." "Le royaume temporel des Juifs avait
été odieux, dur, cruel ; l’époque des Asmonéens, où ils jouirent de
l’indépendance, fut leur plus triste époque." Renan
Ce qui est reproché aux chrétiens par Rome, ce n'est pas l'absence de croyance aux dieux, ni même la non-participation à tel ou tel rituel païen, mais c'est le fanatisme religieux qui leur interdit obstinément d'y participer et qui les a poussés à leur folles révoltes contre Rome. Du point de vue romain, le fanatisme juif a déjà provoqué d'incessantes révoltes sanglantes depui des siècles donc Rome demande désormais à ces mauvais citoyens qu'elle a vaincu et épargnés de prêter un serment civique (sacrifier à l'Empereur) pour rétablir la paix romaine avec eux (et ceux qui s'obstinent dans leur sédition haineuse millénariste sont exécutés comme ennemis).
Pourquoi
Rome condamnait les chrétiens ? Rome ne condamne donc pas
la foi en temps que telle, mais le fanatisme l'obstination chrétienne qui sont
sources de révoltes violents. Après leurs provocations haineuses contre
"l'idolâtrie", c'est souvent la foule païenne superstieuse en colère qui réclame la
condamnation des chrétiens aux autorités locales (ex
chez les Martyrs de Lyon. Polycarpe de Smyrne. chez
Lucien de Samosate, Alexandre faux prophète. réponse
de Trajan à Pline). "Le bas peuple était ainsi le foyer de la
haine contre les chrétiens." Renan. Le gouvernement
romain se contente généralement de condamner les agitateurs chrétiens les plus
extrémistes pour troubles à l'ordre public afin de rétablir le calme ; mais on
ne poursuit donc pas les chrétiens en soi pour leur croyance ou leur
incroyance.
Rome ne
persécutait pas les philosophes, même athées: "pourquoi les philosophes, étant semblables à nous,
ne sont-ils pas forcés de remplir ces devoirs auxquels nous ne pouvons nous soustraire sans danger pour la vie? Et, en effet, qui force un philosophe à sacrifier, ou à
jurer ou à mettre devant sa maison, en plein midi, des lampes inutiles? Loin de là, ils démolissent vos dieux
publiquement, ils attaquent aussi les superstitions publiques dans leurs
écrits, et vous les louez. La plupart même aboient contre les princes, et vous
les approuvez, vous les récompensez par des statues et des traitements, bien
loin de les condamner aux bêtes !" Tertulien, Apologiétique, 46
Les judéo-chrétiens voulaient détuire le paganisme. "L’aversion non dissimulée des chrétiens pour les temples,
les statues, les autels, amenait sans cesse des incidents" Renan.
"si on punit quelques chrétiens, c’est qu’ils voulaient détruire la
religion de l’État, et qu’ils brûlaient les temples quand ils le
pouvaient." Voltaire.
En 259 Polyeucte cassa toutes les statues du temple de Mélitène. Saint
Théodore Tiron s’avisa de brûler, par dévotion, le temple de Cybèle
dans Amasée. Le textes montre qu'il n'est pas condamné pour sa foi chrétienne déclarée à ses supérieurs,
mais qu'il est arrêté seulement après son acte de vandalisme, et même après cela on lui offre un
pardon s'il cesse d'être chrétien, mais comme il s'obstine et rit à ses juges et
il est condamné à mort en 303 sous Dicolétien.
La haine judéo-chrétienne pour le paganisme
gréco-romain provient du judaisme. En
effet les deux premiers des 10 commandements ordonnés par Moise sont:
" 1 /Tu n’auras pas d’autres dieux que moi ; et 2 / Tu ne feras aucune
idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la
terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant
ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un
Dieu jaloux ". (monolatrie).
idem dans
l'islam: Destruction de sites liés à l'Islam précoce
En 346 Julius Firmicus Maternus écrit aux empereurs chrétiens et invoque l'ancien testament pour réclamer la destrution du paganisme: « Celui qui sacrifiera aux idoles sera exterminé, et son nom sera entièrement effacé de dessus la terre. » Exode, chap. 22. « Si votre frère, si votre fils, si votre femme, qui est à côté de vous, si votre ami, qui est un autre vous-même, vous dit en secret: Allons adorer les dieux des nations étrangères! vous n'y consentirez point, vous ne prêterez point l'oreille à ses discours; vous ne l'épargnerez point et n'userez point de dissimulation ni d'indulgence envers lui ; vous le dénoncerez et lèverez le premier la main pour le faire mourir, et tout le peuple la lèvera ensuite. Il sera lapidé et mourra pour avoir voulu vous détourner du culte de Dieu. » Deutéronome, chap. 15. "La loi défend de pardonner ni au fils ni au frère. Elle oblige à punir la femme que l’on aime tendrement et à lui enfoncer le fer dans le sein. Elle met les armes en main et commande de les tourner contre les amis les plus intimes, et elle anime tout le peuple à venger Dieu et à exterminer l'idolâtre. Elle menace même les communautés et les villes d'une ruiné entière" "vous les ferez mourir par l'épée; vous mettrez le feu à la ville et vous n'y laisserez aucun habitant. " Deutéronome, chap. 13.
Les
martyrs chrétiens étaient volontaires au supplice. Dans les actes des apôtres: "[Les juifs] les firent battre de verges
[] Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés
dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus." Actes 5-40. Saint Justin de Naplouse: "C'est là notre désir le plus cher, souffrir pour Notre
Seigneur Jésus-Christ afin d'être sauvé" (à Rusticus). D'après Justin,
les chrétiens embrassaient "avec joie le trépas" (Apologie II, XII).
Idem On voit que la vie de
Paul relatée dans les Actes des apotres cherche à
reproduire celle de Jésus.
Les chrétiens sont des
fanatiques suicidaires que les romains ne veulent pas particulièrement
persécuter pour leur croyance. Au contraire, on voit leur embarras à punir ces
masochistes: « Vous autres Chrétiens,
si vous aspirez à mourir, que ne vous tuez-vous vous-mêmes ? vous jouirez plus
tôt de votre Dieu et vous nous causerez moins d’embarras » (Justin de Naplouse, Apologie II, IV) et enfin l'empereur
Antonin aurait dit: "ne voyez-vous pas que tout ce qu’ils ambitionnent, c’est de
mourir pour la cause dont on leur fait un crime ; que cette mort même est une
victoire sur vous, puisqu’ils préfèrent la souffrir plutôt que de se soumettre
à ce que vous exigez d’eux ?" (Justin de Naplouse, Apologie, Apologie I). "Un jour le proconsul d’Asie, Arrius Antoninus, ayant ordonné
de rigoureuses poursuites contre quelques chrétiens, vit tous les fidèles de la
ville se présenter en masse à la barre de son tribunal, réclamant le sort de
leurs coreligionnaires élus pour le martyre ; Arrius Antoninus, furieux, en fit conduire un petit nombre au
supplice et renvoya les autres en leur disant: «
Allez-vous-en, misérables ! Si vous tenez tant à mourir, vous avez des
précipices, vous avez des cordes»."
Renan et Gibbon (ChapXVI). (Voir
aussi John
Scheid).
Radicalisation chez Ignace d'Antioche, son désir
très fort du martyre sanglant dans l'arène peut sembler étrange au lecteur moderne: il conçoit le martyre comme une libation, un
sacrifice envers le Christ et demande à ses amis de ne pas intervenir pour le
faire libérer: "Laissez-moi
être la pâture des bêtes, par lesquelles il me sera possible de jouir de Dieu.
Je suis le froment de Dieu, et il faut que je sois moulu par la dent des bêtes,
pour devenir pur pain du Christ. [...] Feu et croix, troupeaux de bêtes,
lacérations, écartèlements, dislocation des os, mutilation des membres, mouture
de tout le corps, que les pires fléaux du diable tombent sur moi, pourvu
seulement que je jouisse de Jésus-Christ" (lettre aux romains).
Idem
chez Polycarpe de Smyrne: "au cours de sa prière, trois jours avant
d’être arrêté, il eut une vision : son oreiller prenait le feu et était entièrement
consumé. Alors il se tourna vers ses compagnons : "Il faut que je
sois brûlé vif"."
Récit du martyre de saint Polycarpe.
Les fanatiques extrêmement violents:
les circoncellions donatistes (le daesch chrétien du IVe siècle): "la fureur des donatistes était enflammée
par une frénésie d’une espèce extraordinaire et dont il n’y a jamais eu
d’exemple dans aucun temps et dans aucun pays, s’il est vrai qu’ils l’aient
poussée au degré d’extravagance qu’on leur attribue. Une partie de ces
fanatiques détestaient la vie et désiraient vivement de recevoir le martyre. Il
leur importait peu par quel supplice ou par quelles mains ils périssaient,
pourvu que leur mort fût sanctifiée par l’intention de se dévouer à la gloire
de la vraie foi et à l’espérance d’un bonheur éternel. Ils allaient quelquefois
insulter les païens au milieu de leurs fêtes et jusque dans leurs temples, dans
l’espérance d’exciter les plus zélés idolâtres à venger l’honneur de leurs
divinités" [Ils pratiquent des suicides collectifs: des exaltés
s'immolent sur des bûchers, se jettent, parfois en groupe, du haut de rochers.]
"ils se servaient ordinairement d’une forte massue
qu’ils appelaient une israélite, et leur cri de guerre bien connu, loué soit
Dieu, répandait la consternation dans toutes les provinces désarmées de
l’Afrique" "ils incendièrent les villages après les avoir
pillés, et régnèrent en tyrans sur toute la campagne.
L’agriculture et l’administration de la justice étaient interrompues : comme
les circoncellions prétendaient rétablir l’égalité primitive du genre humain et
réformer les abus de la société civile, ils offraient un asile aux esclaves et
aux débiteurs qui accouraient en foule sous leurs drapeaux sacrés. Lorsqu’on ne
leur résistait pas, ils se contentaient ordinairement de piller ; mais la
moindre opposition était suivie de violences et de meurtres ; et ils firent
souffrir les tortures les plus affreuses à quelques prêtres catholiques qui
avaient voulu signaler imprudemment leur zèle." "un philosophe impartial
découvre aisément l’influence ou l’abus de l’inflexibilité d’esprit puisée dans
le caractère et les principes de la nation juive."
Gibbon, Histoire.., Chap XXI
Note: il est donc absurde d'opposer l'islam au judéo-christianisme, car
l'islam est une secte judéo-chrétienne (les ebionites
/ nazaréen).
Crises de Glossolalie chez les apôtres :
Délires dans un langague incompréhensible. Signe souvent observé dans
les maladies mentales.
"Première épître aux Corinthiens : « Celui qui
parle en langues [lalein glosse] ne parle pas aux hommes, mais à Dieu,
car personne ne le comprend. Sous l’influence de l’Esprit, il dit des
choses inintelligibles. » [..]
Le
montanisme est un phénomène de l’an 170 à peu près ; or le
montanisme est un des événements les plus notables du christianisme
naissant. Après plus d’un siècle écoulé depuis les étranges
hallucinations du cénacle des apôtres de Jérusalem, on vit renaître
tout à coup, dans quelques cantons perdus de la Phrygie, la prophétie,
la glossolalie, les charismes que l’auteur des Actes des Apôtres
raconte avec tant d’admiration." Renan.
Le gros des martyrs étaient des montanistes (voir ci-dessous),
des fanatiques chrétiens millénaristes enragés qui voulaient la destruction du
paganisme (voir
ici) et qui seront d'ailleurs plus tard condamnés par l'église
elle-même.
Commentaires d'Ernest Renan sur les montanistes: "Le montanisme est une sorte de retour vers le judaïsme au
sein du christianisme phrygien." "nous affirmons même que les adhérents
de ces sectes, repoussés par l’orthodoxie, étaient les vrais successeurs de
Jésus, des Douze et de la famille du Maître." "les martyrs
montanistes (et nulle Église n’en avait davantage)" "Sous Dèce, les
montanistes fournissent au martyre un contingent considérable."
"C’est le montanisme qui inventa cette étrange association d’idées, créa
la Vierge martyre". Les martyrs de Lyon (Blandine ect..) étaient accusés
d'infanticide et étaient sous influence montaniste (Renan: "Montanistes
par l’ardeur du martyre, les Lyonnais sont..." "Après avoir été la
ville du gnosticisme et du montanisme, Lyon sera..."). "le Phrygien
Alexandre, qui semble avoir apporté à Lyon les idées montanistes, était en
Gaule « depuis plusieurs années » quand il fut martyrisé en 177". Disciple
de Polycarpe, Pothin arrive de Smyrne en Asie Mineure vers 140. Il est le
premier évêque de Lyon. Renan Saint Paul Antéchrist Marc-Aurèle
Le mensonge des premiers
martyrs chrétien démasqué: condamnation pour pratique criminelles: rituels d'infanticide. On fait pleurer sur les premier martyrs
chrétiens, mais non seulement on n'explique pas assez que les premiers
chrétiens étaient en fait des fanatiques qui voulaient mourir en martyr,
mais en plus, on occulte le fait que les condamnés étaient des montanistes
accusés de pratiquer des infanticides rituels. Agnes
Anna Nagy. La forme originale de l'accusation
d'anthropophagie contre les chrétiens).
"Certaines enquêtes avaient tourné au détriment des inculpés. Les
apologistes ne le nient pas" "[pour les
chrétiens gnostiques] les martyrs avaient presque toujours tort ; les peines
qu’ils souffraient étaient le juste châtiment de crimes qui auraient mérité la
mort et qui étaient restés cachés." Renan
Calomnie des romains, méprise
ou réelle pratique chez certaines des premières sectes judéo-chrétiennes ? Et bien, les pères de l'église confirment l'accusation des
romains ! D'après Saint-Augustin, "[les
chrétiens montanites] pratiquent une foule de piqûres
sur le corps d'un enfant d'un an : le sang qui en sort, ils le mélangent avec
de la farine, en font du pain, et se préparent ainsi une sorte d'eucharistie.
Si l'enfant meurt de ses blessures, on le regarde comme un martyr : s'il y survit,
comme un grand prêtre." Augustin, Hérésies, XXVI. « [Montanus] égorgeait de misérables petits enfants et les
coupait en morceaux pour leurs banquets impurs ; à cause de cela, jusqu'à une
époque assez récente, nous étions soupçonnés de ces crimes ; car les
montanistes étaient aussi appelés, à tort il est vrai, du nom commun de
chrétiens » Cyrille de Jérusalem. Catéchèse 16.8."ils pilent le foetus dans un mortier, et le mêlent avec de la farine, du miel et du poivre, et prient Dieu en le mangeant" Saint Épiphane (cité par Voltaire). The Blood Libel
Against the Montanists. Rives James.
Dans le nouveau testament, on peut lire:
"C'est par la foi qu'Abraham a
offert Isaac lorsqu’il a été mis à l'épreuve. Oui, il a offert son fils unique
en sacrifice [..] Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter
les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de
résurrection." Epître aux Hébreux 11,17-19 (étrangement, l'auteur affirme
que le sacrifice d'Isaac qui n'a pas eu lieu a eu lieu et semble excuser ce
meurtre par la résurrection. une justification de la
pratique ?). "L'Eternel parla
à Moïse, et dit: "Consacre-moi tout premier-né,
tout premier-né parmi les enfants d'Israël, tant des hommes que des animaux: il
m'appartient"" Exode 13-1 "Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Eternel tout
premier-né des mâles" Exode 13-15.
Cannibalisme: Le philosophe Porphyre dénonçait la communion chrétienne comme du
cannibalisme, un fantasme effectivement courant chez les permiers judéo-chrétiens:
"Les Juifs victorieux
dévoraient les membres, léchaient le sang, et enlaçaient les entrailles autour
de leur corps en forme de ceinture" Gibbon, chap XVI. Voir aussi dans la bible:
"Vous vous rassasierez
à ma table de la chair des chevaux et des cavaliers, de la chair des héros et
de tous les hommes de guerre, Dit le Seigneur, l'Eternel." Ézéchiel 39-20. "Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de
Dieu afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair
des guerriers, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de
tous les hommes, libres et esclaves, petits et grands" Apocalypse 19.18.
"Celui qui mange ma
chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je
le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et
mon sang est vraiment un breuvage." Evangile de Jean
6-54/58. Voltaire, Dictio. Philos., Anthropophages.
► Celse: Le premier philosophe païen contre les chrétiens
► La
Chute de l'Empire Romain causée par le christianisme ?
► De la
Destruction du Paganisme Antique au Panthéisme du XIIe siècle
► Nietzsche
dénonce l'inversion des valeurs
► La page noire de Jésus-Christ
► Page principale du site du
philosophe Willeime