Les Racines Chrétiennes
de la Décadence Actuelle de l'Occident






Pourquoi le christianisme séduit encore et
pourquoi la psychologie morale chrétienne
  demeure une perversion malfaisante même sans la foi




Le christianisme contamine les âmes car il parait meilleur à l'instinct morale primaire. La sollicitation d'effort morale qui demande au soi de se contraindre et de s'abandonner se comprend en premier lieu instinctivement comme un effort morale supérieur. Voilà le piège chrétien refermé sur soi. Le christianisme séduit à première vue. Il parait bon. Il faut un effort pour comprendre en quoi ce sentiment inné est une dangereuse perversion.

La morale chrétienne/kantienne est une perversion dangereuse et malfaisante. En effet, le méchant brutal et violent comme Hitler est facile à combattre. L'instinct le perçoit immédiatement comme un méchant et comme un mauvais. Par contre, le prêtre ou désormais le journaliste qui accuse de ne pas faire le bien ou pas assez le bien, et qui te pousse au final à faire du mal pour respecter une pureté de l'intention ou une loi morale déconnectée de la réalité concrète (Kant) est bien plus dur à combattre car cette perversion qui demande au soi de se contraindre, de s'écraser (d'obéir à Dieu) s'affiche et se comprend en premier lieu instinctivement comme un effort morale supérieur, alors qu'elle n'est en fait qu'égoïsme stupide qui ne pense qu'à son petit salut (qu'il soit social ou pour l'autre-monde) et abandonne l'effort intellectuel pour améliorer le vrai monde (ne jamais mentir chez Kant peu importe les conséquences même criminelles). Elle n'est qu'un conformisme, une soumission à la pression et aux injonctions des nouveaux prêtres. Oui la morale chrétienne/kantienne est une perversion malfaisante, omniprésente via le christianisme invisible dans lequel nous beignons tout le temps.

    On dit que "le monde moderne est plein d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles" (G. K. Chesterton), renouvelant le vieux dicton selon lequel "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Pour ma part, je conclurai bien plus sévèrement envers le christianisme qui est selon moi une secte de fou qui a toujours été folle et qui a perverti la vraie morale depuis ses origines et qui continue encore aujourd'hui d'exercer une influence néfaste à travers ses valeurs sécularisées (le christianisme invisible). A mon goût, notre monde occidental est encore beaucoup trop chrétien.

    L'épisode Hitler/Chamberlain est un exemple classique d'une catastrophe engendrée par la restriction de la morale à la seule intention et l'application d'un pacifisme naïf. Chamberlain, homme de bien était pour la paix, valeur juste en générale, donc il se dit qu'en défendant la paix il a fait le bien... mais il laisse gagner le barbare Hitler. Churchill plus réaliste et plus pragmatique, voyait ce que les bonnes consciences aveuglées par leurs bons sentiments et l'optimiste bienveillant (qui n'est qu'une forme sécularisée du providentialisme. ex: Leibniz) refusait de reconnaitre et d'anticiper. Pour faire le bien sur Terre, il faut dépasser la simple morale de l'intention. Il faut se projeter, raisonner et faire fonctionner sa Raison et parfois il faut aussi se salir un peu les mains.

    Ce genre de problème existe de toute temps et partout sur la terre ; mais tout ceci est aggravée par la structurale mentale du jugement moral causée par l'empreinte culturelle de la religion chrétienne. Il faut arrêter d'invoquer et juger des intentions pures et négliger le résultat, mais juger surtout le résultat de l'action politique et seulement en en second lieu l'intention. Oui, le résultat prime sur l'intention et non l'intention sur le résultat, même si les deux comptes dans le jugement morale.

    Je ne dis donc pas que l'intention ne compte pas dans la morale. La morale de l'intention de Démocrite passe aussi par l'intention mais comme respect de soi-même et non comme une constriction ; c'est l'amour de soi qui fonde sa grandeur d'âme et la morale ce n'est pas, comme disait Kant, "quelque chose qui porte préjudice à mon amour-propre". C'est ce que les païens reprochaient déjà à Justin (voir sur notre page Celse). Le débat n'est donc pas l'égoïsme. Nous avons vu qu'il est toujours là. La morale païenne c'est de l'égoïsme bienfaisant pour le monde réel, alors que la morale chrétienne c'est en réalité un égoïsme malfaisant pour le monde (au nom d'une pureté morale déconnectée des réalités) et dissimulée derrière une accusation et une culpabilisation permanente d'immoralité des non soumis à la psychologie morale chrétienne.



Sortir du Christianisme Invisible



    Maintenant que presque plus personne ne croit à l'imminence de l'apocalypse, il faut prendre conscience que conserver la morale suicidaire de Jésus, même sous une forme très atténuée, sécularisée et réformée par l'humanisme moderne, peut malicieusement encourager des comportements ou des politiques qui au final contribuent à mettre en danger la civilisation occidentale. En tant que philosophe, je milite donc pour la fermeture complète et définitive de la parenthèse chrétienne.

Dangers de la déchristianisation sans une morale alternative. Ceux qui ont été élevés dans la culture chrétienne et qui se révoltent contre cette imposture et ses interdits absurdes ont cependant souvent tendance à ne pas savoir concevoir de morale hors de ce cadre. Ils s'émancipent alors ensuite de presque toute moralité, voir par réaction rejoignent ouvertement "Satan", ce qui n'est alors pas un progrès. Défendre son intérêt naturel est immédiatement compris par eux comme arnaquer les autres ! Incapable de s'élever par l'idéal vertueux, dès qu'on retire les chaines de la soumission on retrouve des bêtes sauvages. Mais non ! il n'est pas heureux pour l'image de soi-même d'être un escot  et la vertu se cultive par la culture de l'exigence envers soi comme le pratiquait les anciens.
   
L'oubli suicidaire de soi pour l'autre favorise tous les abus et donc la révolte ultérieure contre cette morale absurde, mais entre le pacifisme suicidaire de Jésus et de l'autre côté l'égoïsme dominateur, brutal voir esclavagiste des instincts débridés, il y a un juste équilibre à trouver en renouvelant la morale païenne. Voilà pourquoi, je propose de rejeter la morale chrétienne, non au nom du relativisme autodestructeur contemporain, mais au nom de la Raison universelle d'où redécoule une morale naturelle classique.

    Malfaisance encore aujourd'hui de la psychologie morale chrétienne/kantienne. Beaucoup restent, consciemment ou pas, attachés à une forme de christianisme et se contentent de cette morale de la pure intention (qui sauve l'âme au jugement dernier) et oublient ou négligent les conséquences de leurs actions sur le monde. Sous l'effet de la sécularisation de la morale chrétienne (via Kant), nos politiques ressemblent bien plus à des prêtres laïcs (des moralisateurs qui prêchent) qu'à des héros qui agissent. Leurs régulières confessions sont assez édifiantes. Ils chérissent leurs principes, mais en déplorent les effets... Ils adorent les causes mais maudissent les conséquences. La morale de la culpabilisation des intentions déconnectée des réalités concrètes est une perversion malfaisante.

    Combien d'intellectuels, de politiques et autres bien-pensants se gargarisent en permanence de leur belle idéologie, de leurs superbes valeurs morales et prêchent contre les autres, tels des prêtres, tout en ignorant (ou déplorant) le chaos et les conséquences que leurs petits principes déconnectés du réel provoquent ! Combien de malheurs terrestres sont dus à la simple parure, à la bonne moralité aveugle de politiciens qui s'autocongratulent en ne sentant pas coupables des conséquences néfastes de leurs préceptes éthérés, déconnectés des réalités. Contrairement aux commandements bibliques intemporels issus d'une morale de l'intention, une morale de l'action nécessite un permanent usage de la Raison pour penser et réajuster les valeurs et les politiques au réel (voir le paragraphe "'Histoire et Politique Rationnelle" dans l'Amour de la Raison Universelle). Pour avoir de meilleurs politiques, il faut d'abord s'affranchir de la psychologie morale chrétienne/kantienne et enfin redevenir complètement païen.

  

Sortir à la fois
 du christianisme autoritaire
de droite et
du christianisme évangélique de gauche






    L'essentiel des débats philosophico-politiques opposent une tendance plus absolutiste (la droite conservatrice) à une tendance plus relativiste (la gauche progressiste), mais qui, en occident, sont toutes deux liées au christianisme. "L'évangile hors de l'Eglise est un poison" Joseph de Maistre.

 Quand on veut se positionner, le minimum est de créer deux camps (pour nous, les pro-Raison et les anti-Raison) mais la seule catégorie du rationalisme est source de méprise car l'essentiel des débats intellectuels opposent en fait deux tendances à l'intérieur de la déraison, dont l'une créée la confusion en prétendant être la digne héritière des Lumières (alors qu'elle en est une trahison).

        Le triangle, avec ses trois extrémités, offre donc une meilleure représentation des forces en présence. Aux deux pieds du triangle on trouve les ennemis de la Raison universelle qui bien que s'opposant, sont en fait tous deux à rejeter en faveur du sommet supérieur du triangle.





    Entre la droite qui défend la foi (c'est-à-dire le droit à la déraison), l'église et la chrétienté (sans souvent respecter l'esprit originel de l'évangile) et la gauche qui bien qu'anticléricale et plus souvent athée culpabilise en permanence pour favoriser l'inversion des valeurs, l'influence malfaisante du christianisme invisible est omniprésente. Il nous faut donc être des anti-chrétiens absolus, à la fois contre l'absolutisme du chrétien traditionaliste d'extrême droite avec sa foi et ses dogmes absurdes, mais également contre le relativisme du christianisme sécularisé de la gauche contemporaine qui alimente l'inversion des valeurs.


le christianisme est l'incarnation de la déraison en occident sous toutes ces formes
métaphysique, morale, et politique. C'est juste la forme de droite absolutisme basée sur la foi qui a effectivement fortement reculée, mais pour laisser place à l'aile gauche du christianisme.



 

   Politique Contemporaine : Le christianisme détruira-t-il l'Occident une seconde fois ? Avec le choc des deux guerres mondiales et le relativisme postmoderne, dans la deuxième partie du XXe siècle le christianisme est progressivement redevenu une idéologie d'extrême gauche ("Jésus-Christ est un hippie"), proche de l'esprit originel de Jésus et des apôtres qui étaient des communistes (Actes)... et aujourd'hui la dénaturation des droits de l'homme par l'extrême gauche judéo-christiano-marxiste menace de provoquer pour une seconde fois la chute de l'Occident à cause de:

    Nous proposons d'opposer au christianisme généralisé en Occident, les valeurs classiques gréco-romaine (la raison et l'héroïsme) seule à même d'apporter le bon dosage d'absolu et de relatif en toute chose. Le culte de la Raison a connu jadis un sommet dans l'antiquité gréco-romaine (épicuriens et stoïciens), puis une renaissance inachevée qui a désormais un avenir incertain depuis l'échec de la tentative de la révolution française à proposer un modèle complet de contre-civilisation.

  La renaissance finale et achevée s'il peut un jour avoir lieu, ne peut passer que par une transformation philosophico-religieuse de l'Occident, une conversion à une forme rationaliste de paganisme via la science et la philosophie qui permettent à la fois d'abolir le vieux christianisme traditionaliste d'extrême-droite, mais également le judéo-chrisitano-marxisme invisible et sécularisé de la gauche contemporaine dont la morale culpabilisatrice alimente et soutent l'inversion des valeurs.

   L'irrationalisme en occident est principalement porté par le christianisme. Le christianisme c'est irrationnel en métaphysique, en morale, et donc en politique. mais sous toutes ces formes: mais qui a toujours exister sous deux tendances une droitière et une gauchiste. La déchristianisation n'a affecté essentiellement la forme droitière, traditionaliste, conservatrice, absolutiste, dogmatique centrée sur la foi qui a effectivement fortement reculée, mais pour laisser place à l'aile gauche du christianisme qui a trouvé ans le relativisme  l'instrument d'une sauvegarde minimaliste de la foi (il est légitime de croire ou de ne pas croire ce que je récuse pour moi, croire est une folie),  et surtout réactiver la morale évangélique de Jésus. L'événement du XX e siècle c'est la réconciliation des anciens marxistes et de l'aile gauche du christianisme dans le relativiste post-moderne au service d'une conception christiano-communiste de l'universalité, de l'égalité et de la paix. On est donc dans une sous-phase de l'ère kantienne qui consiste à conserver le christianisme  sous une forme sécularisée: le christianisme  est devenu invisible mais il n'a pas du tout disparu au contraire il est omniprésent.

 

    Le christiano-maxisme a corrompu trois grandes notions issues des Lumières: l'universel, la paix et l'égalité qui étaient de belles valeurs sous leur forme classique mais de dangereuses perversions sous leur forme dévoyé par le christiano-communisme.


Le christianisme est travaillé par une idéologie suicidaire, et communiste

-ce n'est pas l'amour (stoïcien) du prochain mais l'amour suicidaire du prochain

-ce n'est pas le pacifisme (Hadrien) mais le pacifisme suicidaire
-pas l'égalité (républicaine) mais l'égalitarisme communiste (marxisme culturel)


Kant

les dix commandements (Moïse)    ->    l'impératif catégorique
le péché originel (st augustin)         ->    le mal radical en l'homme

Marx et la sécularisation



Aujourd'hui


les premiers seront les derniers  -> marxisme culturel, gauchiste, wokistes, indigénistes, féministes, antiracistes, décolonialistes, hippies...


Héroïsation  victimaire et culpabilisation des forts.


aimer son ennemi                           ->   "vous n'aurez pas ma haine" aux terroristes islamistes

amour du prochain                       ->    l'idéologie du  "vivre ensemble" (masque immigrationiste du christiano-communisme)

L'amour du prochain est  une injonction à se rabrouer soi-même pour prévenir les conflits, provenant d'un délire communiste qui veut faire vivre ensemble des gens qui auraient plutôt intérêt soit à vivre séparer par une mer ou une montagne, soit à contractualiser clairement pour coopérer.






 
  
Il faut désormais apprendre à haïr Jésus !

    Jésus est non seulement inutile au monde, mais il lui est néfaste. La farce chrétienne a assez durée. Il ne s'agit plus désormais de réformer, transformer ou simplement faire reculer le christianisme. Il faut l'abolir dans les cœurs. Chasser la peste que cette secte a instillé dans les âmes. Nous ne voulons plus du tout d'influence chrétienne dans nos vies, dans notre morale, dans notre regard sur l’histoire. Sous sa forme sécularisée, depuis Kant, cette horrible perversion est devenue plus forte, omniprésente car presque toujours invisible. Pour l'Occident, il faut une nouvelle religion qui combatte, remplace et détruise clairement l'ancienne. Pour qu'une nouvelle Rome puisse renaitre, il nous faut redevenir païens. Il nous faut totalement abolir tous les principes chrétiens. Nietzsche a été encore trop gentil avec Jésus-Christ dans son Antéchrist. Il nous faut une pensée bien plus radicale encore. Celse avait raison de dénoncer Jésus comme un "détestable imposteur". La condamnation et la détestation des trois imposteurs ne doit connaitre aucun compromis, aucune atténuation, aucune complaisance. Les trois imposteurs c'est ce que l’humanité a produit de plus faux et de plus fous.
    Chassez Jésus-Christ de vos cœurs. Anéantissez la malfaisance que cet infâme goète a introduit dans votre âme. Nettoyez-vous de Jésus. Voyez que l'apparente bonté réclamée par ce fourbe est une perversion malfaisante. Cessez de vous faire manipuler et de vous soumettre aux croyants. Athées, croyants, agnostiques, intellectuels de droite comme de gauche tous aiment encore Jésus. Moi je le condamne et ai raison de le condamner. Il est haïssable. Jésus vous a dit que ceux qui l'aiment lui et qui haïssent leur vie et ce monde seront sauvés. Moi je vous dis que pour sauver ce qu'il y a de noble et de beau dans le monde, il va enfin falloir apprendre à haïr Jésus.





            Contre Jésus-Christ
         
            L'Origine Satanique du Judéo-Christianisme dévoilée par le Fanatisme des premiers Chrétiens

       ► Celse: le premier Philosophe païen contre les Chrétiens

La Chute de l'Empire Romain causée par le christianisme ?

Rome contre la Judée

De la Destruction du Paganisme Antique à la Renaissance du Panthéisme au XIIe siècle

l'Inversion des Valeurs par le christianisme

Nietzsche et Voltaire contre le christianisme

Marc-Aurèle l'antidote contre le christianisme

Critique de l'Apport du christianisme à la Civilisation occidentale

Les Racines Chrétiennes de la Décadence Actuelle de l'Occident



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