On dit que "le
monde moderne est plein d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles" (G. K. Chesterton), renouvelant le vieux dicton selon lequel "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Pour ma part, je conclurai bien plus sévèrement envers le christianisme qui est selon moi une secte de fou qui a toujours été folle et qui a perverti la
vraie morale depuis ses origines et qui continue encore aujourd'hui d'exercer une
influence néfaste à travers ses valeurs sécularisées (le christianisme invisible). A mon goût,
notre monde occidental est encore beaucoup trop chrétien.
L'épisode Hitler/Chamberlain est un exemple classique d'une catastrophe
engendrée par la restriction de la morale à la seule intention et
l'application d'un pacifisme naïf. Chamberlain, homme de bien était
pour la paix, valeur juste en générale, donc il se dit qu'en défendant
la paix il a fait le bien... mais il laisse gagner le barbare Hitler. Churchill
plus réaliste et plus pragmatique, voyait ce que les bonnes consciences
aveuglées par leurs bons sentiments et l'optimiste bienveillant (qui
n'est qu'une forme sécularisée du providentialisme. ex: Leibniz)
refusait de reconnaitre et d'anticiper. Pour faire le bien sur Terre,
il faut dépasser la simple morale de l'intention. Il faut se projeter,
raisonner et faire fonctionner sa Raison et parfois il faut aussi se
salir un peu les mains.
Ce genre de problème existe de toute temps et partout sur la terre ; mais tout ceci est aggravée par la structurale mentale du jugement moral causée par l'empreinte culturelle de la religion chrétienne. Il faut arrêter d'invoquer et juger des intentions pures et négliger le résultat, mais juger surtout le résultat de l'action politique et seulement en en second lieu l'intention. Oui, le résultat prime sur l'intention et non l'intention sur le résultat, même si les deux comptes dans le jugement morale.
Je ne dis donc pas que l'intention ne compte pas dans la morale. La morale
de l'intention de Démocrite
passe aussi par l'intention mais comme respect de soi-même et non comme
une constriction ; c'est l'amour de soi qui fonde sa grandeur d'âme et
la morale ce n'est pas, comme disait Kant, "quelque chose qui porte
préjudice à mon amour-propre".
C'est ce que les païens reprochaient déjà à Justin (voir sur notre page Celse).
Le débat n'est donc pas l'égoïsme. Nous avons vu qu'il est toujours là.
La
morale païenne
c'est de l'égoïsme bienfaisant pour le monde réel, alors que la morale
chrétienne c'est en réalité un égoïsme malfaisant pour le monde (au nom
d'une pureté morale déconnectée des réalités) et dissimulée derrière
une accusation et une culpabilisation permanente d'immoralité des non
soumis à la psychologie morale chrétienne.
Dangers de la déchristianisation sans une morale alternative. Ceux
qui ont été élevés dans la culture chrétienne et qui se révoltent
contre cette imposture et ses interdits absurdes ont cependant souvent
tendance à ne pas savoir concevoir de morale hors de ce cadre. Ils
s'émancipent alors ensuite de presque toute moralité, voir par réaction rejoignent
ouvertement "Satan", ce qui n'est alors pas un progrès. Défendre
son intérêt naturel est immédiatement compris par eux comme arnaquer
les
autres ! Incapable de s'élever par l'idéal vertueux, dès qu'on retire
les chaines de la soumission on retrouve des bêtes sauvages. Mais non !
il n'est pas heureux pour l'image de soi-même d'être un escot et la vertu se cultive par la culture de l'exigence envers soi comme le pratiquait les anciens.
L'oubli suicidaire de soi pour l'autre favorise tous les abus
et donc la révolte ultérieure contre cette morale absurde, mais entre le pacifisme suicidaire de Jésus et de
l'autre côté l'égoïsme dominateur, brutal voir esclavagiste des instincts débridés, il y a un juste
équilibre à trouver en renouvelant la morale païenne. Voilà pourquoi, je propose de rejeter la morale
chrétienne, non au nom du relativisme autodestructeur contemporain, mais au nom de la Raison universelle d'où redécoule une morale naturelle classique.
Malfaisance encore aujourd'hui de la psychologie morale chrétienne/kantienne. Beaucoup restent, consciemment ou pas, attachés à une forme de christianisme et se contentent de cette
morale de la pure intention (qui sauve l'âme au jugement dernier)
et oublient ou négligent les conséquences de leurs actions sur le
monde. Sous l'effet de la sécularisation de la morale chrétienne (via Kant), nos politiques ressemblent bien plus à des prêtres laïcs (des moralisateurs qui prêchent)
qu'à des
héros qui agissent. Leurs régulières confessions sont assez édifiantes.
Ils chérissent leurs principes, mais en déplorent les effets... Ils
adorent les causes mais maudissent les conséquences. La morale de la
culpabilisation des intentions déconnectée des réalités concrètes est une perversion malfaisante.
Combien d'intellectuels,
de politiques et autres bien-pensants se gargarisent en permanence de
leur belle idéologie, de leurs superbes valeurs morales et prêchent contre les autres, tels des prêtres, tout en
ignorant (ou déplorant) le chaos et les conséquences que leurs petits principes déconnectés du réel provoquent ! Combien de malheurs terrestres sont dus
à la simple parure, à la bonne moralité aveugle de politiciens qui s'autocongratulent en ne sentant pas coupables
des conséquences néfastes de leurs préceptes éthérés, déconnectés des
réalités. Contrairement aux commandements bibliques intemporels issus d'une morale de l'intention, une morale
de l'action nécessite un permanent usage de la Raison pour penser et
réajuster les valeurs et les politiques au réel (voir le paragraphe
"'Histoire et Politique Rationnelle" dans l'Amour de la Raison Universelle). Pour avoir de meilleurs politiques, il faut d'abord
s'affranchir de la psychologie morale chrétienne/kantienne et enfin
redevenir complètement païen.
Sortir à la fois
du christianisme autoritaire de droite et
du christianisme évangélique de gauche
Quand on veut se positionner, le minimum est de créer deux camps (pour
nous, les pro-Raison et les anti-Raison) mais la
seule catégorie du rationalisme est source de méprise car l'essentiel des débats
intellectuels opposent en fait deux tendances à l'intérieur de la
déraison, dont l'une créée la confusion en prétendant être la digne héritière des Lumières (alors qu'elle en est une trahison).
Entre la
droite qui défend la foi (c'est-à-dire le droit à la déraison), l'église et la chrétienté (sans souvent respecter l'esprit originel de l'évangile) et la
gauche qui bien qu'anticléricale et plus souvent athée culpabilise en permanence pour favoriser l'inversion des valeurs,
l'influence malfaisante du christianisme invisible est omniprésente. Il
nous faut donc être des anti-chrétiens absolus, à la fois contre
l'absolutisme du chrétien traditionaliste d'extrême droite avec sa foi
et ses dogmes absurdes, mais également contre le relativisme du
christianisme sécularisé de la gauche contemporaine qui alimente
l'inversion des valeurs.
le christianisme est l'incarnation de la déraison en occident sous
toutes ces formes métaphysique, morale, et politique. C'est juste la
forme de droite absolutisme basée sur la foi qui a effectivement
fortement reculée, mais pour laisser place à l'aile gauche du
christianisme.
Politique Contemporaine : Le christianisme
détruira-t-il l'Occident une seconde fois ? Avec le choc des
deux guerres mondiales et le relativisme postmoderne, dans la
deuxième partie du XXe siècle le christianisme est progressivement
redevenu une idéologie d'extrême gauche ("Jésus-Christ est
un hippie"), proche de l'esprit originel de Jésus et des apôtres qui
étaient des communistes (Actes)... et aujourd'hui la
dénaturation des droits de l'homme par l'extrême gauche
judéo-christiano-marxiste menace de provoquer pour une seconde fois la
chute de l'Occident à cause de:
Nous proposons d'opposer
au christianisme généralisé en Occident, les valeurs classiques gréco-romaine
(la raison et l'héroïsme) seule à même d'apporter le bon dosage d'absolu et de
relatif en toute chose. Le culte de la Raison a connu jadis un sommet dans
l'antiquité gréco-romaine (épicuriens et stoïciens), puis une renaissance
inachevée qui a désormais un avenir incertain depuis l'échec de la tentative de
la révolution française à proposer un modèle complet de contre-civilisation.
La renaissance finale et achevée s'il peut un jour
avoir lieu, ne peut passer que par une transformation
philosophico-religieuse de l'Occident, une conversion à une forme rationaliste
de paganisme via la science et la philosophie qui permettent à la fois d'abolir
le vieux christianisme traditionaliste d'extrême-droite, mais également le
judéo-chrisitano-marxisme invisible et sécularisé de la gauche
contemporaine dont la morale culpabilisatrice alimente et soutent l'inversion des valeurs.
L'irrationalisme en occident est principalement porté par le christianisme.
Le christianisme c'est irrationnel en métaphysique, en morale, et donc en
politique. mais sous toutes ces formes: mais qui a toujours exister sous deux
tendances une droitière et une gauchiste. La déchristianisation n'a affecté essentiellement
la forme droitière, traditionaliste, conservatrice, absolutiste, dogmatique
centrée sur la foi qui a effectivement fortement reculée, mais pour laisser
place à l'aile gauche du christianisme qui a trouvé ans le relativisme l'instrument
d'une sauvegarde minimaliste de la foi (il est légitime de croire ou de ne pas
croire ce que je récuse pour moi, croire est une folie), et surtout
réactiver la morale évangélique de Jésus. L'événement du XX e siècle c'est la réconciliation
des anciens marxistes et de l'aile gauche du christianisme dans le relativiste
post-moderne au service d'une conception christiano-communiste de l'universalité,
de l'égalité et de la paix. On est donc dans une sous-phase de l'ère kantienne
qui consiste à conserver le christianisme sous une forme sécularisée: le christianisme
est devenu invisible mais il n'a pas du tout disparu au contraire il est
omniprésent.
Le christiano-maxisme a corrompu trois
grandes notions issues des Lumières: l'universel, la paix et l'égalité qui
étaient de belles valeurs sous leur forme classique mais de dangereuses
perversions sous leur forme dévoyé par le christiano-communisme.
Le christianisme est travaillé par une idéologie suicidaire, et communiste
-ce n'est pas l'amour (stoïcien) du prochain mais l'amour suicidaire du prochain
-ce n'est pas le pacifisme (Hadrien) mais le pacifisme suicidaire
-pas l'égalité (républicaine) mais l'égalitarisme communiste (marxisme culturel)
Kant
les dix commandements (Moïse) -> l'impératif catégorique
le péché originel (st augustin) ->
le mal radical en l'homme
Marx et la sécularisation
Aujourd'hui
les premiers seront les derniers -> marxisme culturel, gauchiste, wokistes, indigénistes, féministes, antiracistes, décolonialistes, hippies...
Héroïsation victimaire et culpabilisation des forts.
aimer son ennemi -> "vous n'aurez pas ma haine" aux terroristes islamistes
amour du prochain ->
l'idéologie du "vivre ensemble" (masque immigrationiste du christiano-communisme)
L'amour
du prochain est une injonction à se rabrouer soi-même pour
prévenir les conflits, provenant d'un délire communiste qui veut faire
vivre ensemble des gens qui auraient plutôt intérêt soit à vivre
séparer par une mer ou une montagne, soit à contractualiser clairement pour coopérer.
► La Chute de l'Empire Romain causée par le christianisme ?
► De la Destruction du Paganisme Antique à la Renaissance du Panthéisme au XIIe siècle
► l'Inversion des Valeurs par le christianisme
► Nietzsche et Voltaire contre le christianisme
► Marc-Aurèle l'antidote contre le christianisme
► Critique de l'Apport du christianisme à la Civilisation occidentale
► Les Racines Chrétiennes de la Décadence Actuelle de l'Occident